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Tshikapa : la marche pacifique de la Lucha sévèrement réprimée par la police avec violence

A Tshikapa, située dans la province du Kasaï, le mouvement pro-démocratie connu sous le nom de Lutte pour le changement (Lucha) a fait face à une répression sauvage lors de sa marche du jeudi 13 juillet 2023.

L'organisation a attiré l'attention sur les horribles mauvais traitements et la détention illégale de plusieurs militants.

Ces individus ont été soumis à des conditions déplorables dans les cachots souterrains du commissariat provincial du Kasaï par la police nationale congolaise (PNC|Kasaï).

"La marche pacifique que nous avons organisée le jeudi 13 juillet pour plaider en faveur d'une baisse de la facture d'eau potable à Tshikapa et de la restauration de l'eau à Kele s'est heurtée à une répression brutale. Alors que nous nous rassemblions le matin pour réclamer pacifiquement une révision du prix de l'eau par la REGIDESO, dix de nos camarades manifestants ont été sauvagement battus."

Actuellement, ils sont en garde à vue au commissariat provincial, comme l'a indiqué Joël Minga, l'un des participants, dans une interview accordée à libregrandlac.com.

Il a vivement critiqué le maire de la ville pour avoir restreint les libertés publiques et n'avoir pas réussi à établir la stabilité à Tshikapa. En outre, il a appelé à la libération immédiate des individus en question. Le maire de Tshikapa, Faustin Lumu Luabo, avait notamment interdit cette marche.

Jeudi, à l'aube, les principales artères de la ville ont connu une présence sans précédent des forces de l'ordre. Leurs ordres étaient d'empêcher les jeunes militants d'organiser leur manifestation, même si cela impliquait de le faire de manière pacifique dans les rues.

Depuis l'installation du maire actuel dans la ville de Tshikapa, aucune marche organisée par le mouvement Lucha n'a reçu d'autorisation officielle.

Pour ne rien arranger, lors de la dernière marche interdite supervisée par l'adjoint au maire Jean-Pierre Ntumba, des représentants du mouvement citoyen ont été conviés à une réunion de concertation.

Cependant, lorsque l'heure fixée pour le rassemblement arriva, l'autorité municipale s'était délibérément abstenue.

Ceci est une preuve évidente que la mairie de Tshikapa a ignoré les garanties constitutionnelles relatives au droit de participer à des manifestations publiques.

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