Bukavu : "Un candidat qui distribue de l'argent, construit des ponts,..." sera un mauvais élu, Aimé-Jules Murhula

Le Président national du Parti Congolais pour le Progrès  "PCP" et vice-président du regroupement politique AACRD, Aimé Jules Murhula, a échangé avec les cadres de ce regroupement politique le dimanche 16 juillet 2023 à Bukavu en province du Sud-Kivu

Les échanges ont concerné essentiellement le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo. Les objectifs étaient de renforcer les rangs du parti, expliquer les enjeux électoraux qui tournent autour du cycle électoral, raffermir les candidats à tous les niveaux, échanger sur les stratégies éventuelles et essayer de renforcer la cohésion inter-regroupement.

Le vice-président du regroupement politique AACRD s'est dit satisfait du niveau de détermination des candidats et cadres pour gagner les élections et les énergies qu'ils possèdent pour accompagner le Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo, dans sa réélection, mais aussi du niveau des préparatifs des dossiers à déposer dans toutes les circonscriptions électorales.

Le Président national du PCP, Aimé-Jules Murhula, est convaincu qu'avec le Congolisme (idéologie de sa formation politique) la victoire est certaine car le PCP cherche à modifier le comportement des gens tout en compétissant pour des sièges électoraux et rien ne peut, renchérit-il, empêcher de gagner ce qui est possible car aujourd'hui, le Congolisme est de plus en plus étendu à l'échelle nationale.

"Il y a peu, nous étions dans deux, trois provinces, aujourd'hui nous sommes dans 21 provinces, c'est-à-dire que les gens cherchent l'idéologie du PCP comme du pain", soutient-il.

Éviter l'erreur

Le conseiller juridique et administratif du chef de l'Etat, Aimé-Jules Murhula appelle à la responsabilité de la population qui doit se faire représenter par des citoyens de qualité qui seront des déterminants pour la qualité de la gouvernance et de leur vie. Ici, il évoque l'obligation de voter pour des citoyens capables de penser à la RDC, aux congolais avant de penser à leurs intérêts.

"Un candidat ou prétendant candidat qui distribue de l'eau, construit des ponts, des routes, distribue des bétails, de l'argent,... c'est déjà des bons indicateurs pour identifier des mauvais candidats. Une fois élu, la logique mathématique est simple, il doit récupérer son argent et empêcher à ce que l'Etat fasse son travail, c'est inacceptable", interpelle-t-il.

Pour lui, la population reste l'arbitre et doit savoir les rôles d'un député  pour identifier les corrompus afin de se faire représenter par des gens compétents, patriotes et de bonne moralité de manière à servir le Congo et les Congolais avant tout.