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RDC-L'affaire Salomon Kalonda : Des charges lourdes révélées

Une affaire judiciaire d'importance attire l'attention en République démocratique du Congo (RDC). Il s'agit de l'affaire Salomon Kalonda, un proche de Moise Katumbi, dont les charges ont été dévoilées récemment.

Cependant, la justice militaire a écarté l'accusation de détention d'arme lors de sa participation à une manifestation de l'opposition.

Retour sur les éléments saillants de cette affaire qui promettent d'avoir un impact majeur sur l'avenir politique du pays.

On ne mentionne plus l'arme, mais les charges sont sérieuses 

Dans la lecture des charges retenues contre Salomon Kalonda, le rapport ne fait plus mention de la prétendue détention d'une arme le jour de la manifestation de l'opposition. Cependant, les accusations portées contre lui sont loin d'être légères.

Voici les points cruciaux :

1. Livraison de matériel militaire : Salomon Kalonda est accusé d'avoir livré des matériels de construction, des équipements, des installations et autres matériels affectés aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Cette charge est d'une extrême gravité, mettant en jeu la sécurité et l'intégrité de l'armée congolaise.

2. Trahison envers la nation : En tenant des intelligences avec une puissance étrangère, Salomon Kalonda aurait cherché à susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la République démocratique du Congo. Un acte qualifié de trahison envers la nation, susceptible de conséquences graves.

3. Complicité avec des puissances étrangères : Les charges incluent également le fait d'avoir fourni à une puissance étrangère les moyens d'entreprendre des hostilités ou d'accomplir des actes d'agression contre la République démocratique du Congo. Une implication qui soulève des questions sur les motivations et les liens de Salomon Kalonda avec des acteurs extérieurs au pays.

4. Divulgation de renseignements sensibles : Selon les accusations portées, Salomon Kalonda aurait également rendu accessibles des renseignements et des données de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Cette accusation met en lumière l'importance de la sécurité nationale et la protection des informations stratégiques.

Des contacts troublants avec des personnalités influentes :

Outre les charges évoquées, Salomon Kalonda est accusé d'avoir entretenu des contacts avec plusieurs personnalités influentes entre 2020 et 2023. Parmi elles figurent le major Ngezi Fred, assistant de Sultani Makenga, le général Karuretwa Patrick, conseiller principal du président Kagame, le général major Rubi Karusisi, commandant des forces spéciales RDF, le général major Alex Kagame, ainsi que le général major Nzabamwito Joseph, conseiller spécial en matière de sécurité du président Kagame. Ces connexions alimentent les soupçons d'engagement dans des actes hostiles contre la RDC.

Selon le camp de Salomon Kalonda, les accusations portées contre lui ne sont pas vraies et il est affirmé que Félix Tshisekedi est à la tête de tout ce qui se passe concernant son cas. Pour eux, la véritable raison derrière l'implication de Salomon Kalonda est son soutien à Moïse Katumbi et son adhésion à ses visions politiques.

L'affaire Salomon Kalonda est un véritable tremblement de terre politique en République démocratique du Congo. Les charges qui pèsent contre lui sont lourdes, et elles pourraient changer le cours de la vie politique du pays. La décision de repousser la procédure judiciaire au 18 septembre permettra à ses avocats de se livrer avec le dossier et d'élaborer une défense appropriée. Les prochaines semaines seront cruciales pour l'évolution de cette affaire qui bouleverse le paysage politique congolais.

Commentaires (Total : 3)

T
Tom 18/08/2023 13:22:45

Est-ce de la fumée sans feu ? Wait and see.

T
Tom 18/08/2023 13:20:54

Est-ce de la fumée sans

J
John 18/08/2023 06:24:43

Nul n'est au dessus dela loi, que la justice congolaise fasse son travail

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