Réforme constitutionnelle en RDC : Isidor Ndaywel propose un nouveau projet de mandats électoraux

Isidor Ndaywel, figure politique influente en République démocratique du Congo (RDC), a récemment présenté une proposition visant à réformer la constitution du pays. Son projet propose des changements importants quant à la durée des mandats électoraux à différents échelons de gouvernement.

Selon cette proposition, la durée des mandats présidentiels serait portée à 9 ans, non renouvelables. Cela correspondrait, mutatis mutandis, au double du quinquennat actuel. L'idée derrière cette proposition est d'assurer une plus grande stabilité politique en permettant aux présidents d'avoir davantage de temps pour mettre en œuvre leurs programmes et réaliser des avancées significatives dans leurs politiques.

Au niveau législatif national, le projet suggère des mandats de 7 ans, renouvelables une seule fois. Cette proposition vise à permettre une meilleure continuité dans les actions législatives tout en évitant l'enracinement excessif des députés dans leurs fonctions.

Quant aux mandats des législatifs régionaux, Isidor Ndaywel propose une durée de 5 ans, également renouvelable une seule fois. Cette mesure vise à favoriser une représentation plus proche des intérêts et des spécificités des différentes régions du pays .

Une des implications majeures de ce projet de réforme constitutionnelle est la tenue d'élections à des périodes différentes, tous les deux ans. Cette disposition est pensée pour prévenir une éventuelle crise électorale majeure qui bloquerait l'ensemble de la machine institutionnelle de l'État. En organisant les élections de manière échelonnée, le pays serait en mesure d'éviter les risques de paralysie en cas de problèmes électoraux .

Il est important de noter que cette proposition de réforme constitutionnelle n'en est qu'au stade initial et ne constitue pas encore un projet de loi formelle. Néanmoins, elle soulève des débats intéressants sur la durée des mandats, la stabilité politique et les difficultés rencontrées lors des élections en RDC .

Le projet d'Isidor Ndaywel suscite des réactions déjà de vives au sein de la classe politique congolaise. Certains incluent l'idée d'une plus grande stabilité politique, tandis que d'autres l'ajoutent comme une tentative de prolongation du pouvoir en place. Quoi qu'il en soit, ce projet alimente les discussions et soulève des questions cruciales pour l'avenir politique du pays .

Il reste maintenant à voir comment cette proposition de réforme constitutionnelle sera examinée et débattue dans les instances politiques congolaises. L'évolution du projet et les réactions qu'il déclenchera au sein de la population seront à surveiller de près dans les mois à venir.