Manifestation contre la MONUSCO à Goma : Bilan provisoire de 7 morts
Dans un communiqué officiel, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, porte-parole de la 34ème région militaire, a fait état du bilan des affrontements qui ont éclaté à Goma, dans la province du Nord-Kivu, le mercredi 30 août 2023.
Selon les informations fournies, les accrochages entre l'armée congolaise et les membres présumés de la secte des Wazalendo ont causé la mort de six civils. Un policier a également perdu la vie lors de ces événements.
Le bilan provisoire actuel, tel que rapporté par le lieutenant-colonel Ndjike, se présente ainsi : du côté des forces de défense et de sécurité, un policier a été tué par lapidation et plusieurs autres ont été blessés parmi les troupes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Du côté des membres présumés de la secte, on déplore six morts, quelques blessés et 158 personnes arrêtées.
Le lieutenant-colonel Ndjike a qualifié les auteurs de ces actes de "bandits armés, drogués et manipulés", se faisant passer pour les Wazalendo, un groupe affilié à une secte mystico-religieuse dirigée par le prophète BISIMWA Ephrem. Ces individus ont intentionnellement semé le chaos dans la ville de Goma depuis la nuit du 30 août 2023. Leur revendication principale est le départ de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), ainsi que celui de la Force Régionale de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est et de tous les occidentaux, y compris les ONG.
Le gouverneur militaire de la province, le Lieutenant-Général NDIMA KONGBA Constant, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et sa compassion envers les blessés déjà pris en charge dans les établissements de santé locaux. Il assure également à la population le retour au calme et appelle chacun à poursuivre normalement ses activités.
Il est important de noter que des sources non officielles mentionnent un nombre beaucoup plus élevé de décès dans la ville de Goma.
