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Le CLC appelle à une journée ville morte à Goma afin de réclamer justice pour les victimes du carnage

Goma, ce lundi 4 septembre 2023, la ville sera plongée dans un silence assourdissant. Les rues seront désertes, les commerces fermés, et une ambiance de tristesse et de colère règnera sur cette cité .

En effet, le Comité Laïc de Coordination (CLC) appelle à une journée "ville morte" pour exiger justice pour les victimes massacrées par les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) lors des récents affrontements dans la région.

Le CLC, organisation de défense des droits de l'homme et de promotion de la justice, a déclaré que cette action est un moyen de montrer la solidarité envers les victimes et de réclamer des mesures fermes de la part du gouvernement central.

Dans un communiqué, le CLC énumère  ses revendications clés : "Nous exigeons justice pour les victimes massacrées, justice pour les blessés et justice pour Goma. Les autorités provinciales de l'état de siège au Nord-Kivu doivent être prises pour responsables, et un deuil national d'une semaine doit être décrété en mémoire des victimes."

La situation dans la région du Nord-Kivu est catastrophique. Les tueries des jeunes manifestants wazalendo contre la monusco par les forces de sécurité ont provoqué un véritable bain de sang, laissant des familles dévastées et des communautés entières en deuil. Les habitants de Goma appellent à juste titre à ce que les coupables de ces atrocités répondent de leurs actes devant la justice.

Le CLC joue un rôle crucial en mobilisant la population et en mettant la pression sur les autorités. Pastel Kabuo, membre du CLC, déclare : "Nous ne pouvons pas rester silencieux face à ces actes de barbarie. Nous demandons au gouvernement central de prendre des mesures conservatoires contre toutes les autorités provinciales de l'état de siège. Il est temps que justice soit rendue et que les responsables soient tenus pour compte."

Le deuil national d'une semaine, demandé par le CLC, serait un moyen de témoigner du respect et de l'empathie envers les victimes et leurs familles. Il rappellerait également que de tels actes barbares ne doivent jamais se reproduire. Les habitants de Goma espèrent que cette action sera entendue et que les autorités répondront à leurs revendications légitimes.

En attendant, la "ville morte" de Goma est un symbole puissant de la détermination de la population à obtenir justice. Les rues vides et les commerces fermés expriment leur refus de rester passifs face à la violence et à l'injustice. La voix du peuple doit être entendue, et le CLC continuera de lutter pour que la vérité éclate et que les responsables soient traduits en justice.

Les habitants de Goma espèrent que cette mobilisation permettra d'ouvrir la voie à un avenir meilleur, où la paix et la justice prévaudront sur la terreur. Ensemble, ils se tiennent debout et réclament que leur ville ne soit plus jamais ensanglantée.

En conclusion, la « ville morte » de Goma est un appel solennel à la justice. Le CLC, par le biais de cette action, exhorte le gouvernement central à prendre des mesures conservatoires contre les autorités provinciales de l'état de siège et à décréter un deuil national d'une semaine en mémoire des victimes massacrées. Le temps est venu pour le gouvernement de faire preuve de détermination et de mettre un terme à l'impunité. Goma ne sera jamais oubliée, et c'est ensemble que la population se battra pour que la justice soit rendue. Le CLC est plus que jamais déterminé à mener ce combat jusqu'au bout, avec le soutien de tous les habitants de Goma.

 

Commentaires (Total : 1)

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Jeannot KITOGA 03/09/2023 19:46:12

Notre é(É)tat fait la honte de ce siècle ! 1. La guerre prend Bunagana, rien n'est perceptible depuis, on penserait que la cité a déjà été récupérée!? 2. Les animateurs des institutions de l'État, tous riches mais appovrissent le trésor public. 3. Les députés courent tous vers leur...

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