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Bukavu : AETA échange avec les journalistes sur le processus électoral..

L'AETA/Sud Kivu a échangé avec les journalistes de Bukavu sur le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo. C'était au cours d'un café de presse du 10 septembre pour restitution du forum tenu à Kinshasa (du 30 aout au 2 septembre 2023) et approfondir la réflexion autour de leur autonomie du processus électoral 2023 en RD Congo.

Sous le thème : "Autonomie de la Société Civile et Couverture des Elections par les Journalistes au Sud Kivu", AETA vise à travers ce café de presse à contribuer l'amélioreration de l’efficacité et l’efficience des actions de la société civile de la République Démocratique du Congo sur l’autonomie de la société civile, le choix de meilleures stratégies pour accroitre cette autonomie dans le processus électoral en cours, pour la défense des droits et de l’égalité du genre, pour une bonne capitalisation.

Ce café de presse a permis également d'identifier et partager des meilleures stratégies pour accroitre cette autonomie dans le processus électoral en cours, renforcer l’apprentissage collectif, la sensibilisation, le plaidoyer concerté, cohérent
des organisations de la société civile congolaise, ainsi que renforcer les capacités des journalistes sur la pour bien couvrir les questions
électorales.

Le point focal de l'AETA/Sud-Kivu, M. Laurent Balagizi, a invité la presse à faire attention car les élections est un moment très difficile qui peut faire basculer les choses.

"Vous devez réfléchir pour voir quelles stratégies adoptées pour jouir de votre autonomie, travailler dans l'égalité de genre et dans le respect du processus électoral pour que nous puissions nous en sortir. Et nous disons que nous devons faire un choix. Il faudra savoir anticiper. L'anticipation stratégique.  Il ne faut pas attendre que les élections du 20 décembre, que vous puissiez être surpris. Non, nous devons anticiper au regard de ce qui se passe sous d'autres cieux", dit-il.

Il a invité les professionnels des médias à capitaliser les acquis de ces échanges au bénéfice de la communauté qui a plus besoin de bonnes informations pendant le processus électoral, pour une paix durable en RDC.


Par ailleurs, regrette Laurent Balagizi, à cause de manque de ressources autonomes, des actions sur le plan de la consolidation de la paix et de l’égalité du genre, beaucoup d'organisations de la société civile et des médias fonctionnent dans le tâtonnement dans leur agir, mais également déplore le fait que certains journalistes travaillent en même temps comme attachés de presse ou conseillers en communication dans des cabinets politiques ou auprès des opérateurs économiques, devenant ainsi juge et partie quand il s’agit de traiter des informations qui concernent leurs « patrons », mettant en jeu la crédibilité de la presse, étant donné l’incompatibilité entre la qualité du journaliste actif chargé de faire l’information et celle de l’attaché de presse ou conseiller en communication qui gère l’image de celui pour qui il travaille.

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