Election présidentielle en RDC : La candidature du Dr. Mukwege fait peur..

Après le dépôt de la candidature du Dr. Denis Mukwege, les équipes de l’Union Sacrée se mobilisent pour essayer de ternir l’image du Prix Nobel de la Paix 2018.

Le pouvoir actuel, aux affaires depuis 2018 et sans impact sur le quotidien du quotidien du congolais, se voit pousser vers la porte de sortie par le Dr. Mukwege, un homme plein de valeurs, intègre et capable d’apporter le changement souhaité par le peuple congolais.

Plus de doute, le Dr. Denis Mukwege est pressenti comme le 6e président de la République. Il est compris et porté par la population congolaise, en majorité déçue de la gouvernance actuelle qui a ses priorités ailleurs que le social de congolais.

Dans la peur, les militants de l’UDPS s’attaquent aveuglément et en toute ignorance sur “la notion du genre” que le Dr. Mukwege a utilisé dans son discours du 2 octobre à Fatima.

Réduire “la notion du genre” à la question d’homosexualité, est une aberration grave.
La notion du genre renvoie
à l'intégration de la perspective de genre dans les politiques publiques et les programmes gouvernementaux. Cela signifie généralement prendre en compte les besoins, les droits et les expériences spécifiques des hommes et des femmes dans la formulation de ces politiques et programmes.

Déjà la constitution de la RDC de 2006, introduit la notion de genre à son article 14 en ces termes :
Article 14
Les pouvoirs publics veillent à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme et assurent la protection et la promotion de ses droits. Ils prennent, dans tous les domaines, notamment dans les domaines civil, politique, économique, social et culturel, toutes les mesures appropriées pour assurer le total épanouissement et la pleine participation de la femme au développement de la nation.
Ils prennent des mesures pour lutter contre toute forme de violences faites à la femme dans la vie publique et dans la vie privée.
La femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales.
L’État garantit la mise en œuvre de la parité homme-femme dans lesdites institutions.
La loi fixe les modalités d’application de ces droits.
Dans les termes simples, la notion du genre renvoie à l’égalité de sexe. Il est question de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes dans tous les domaines de la vie.
Cette notion renvoie également à lutter contre les discriminations faites à l’égard de la femmes.

Enfin, elle veut assurer l’autonomisatiom de la femme en lui permettant d’avoir accès à des revenus nécessaire pour son épanouissement.

D’où vient cette méchanceté voulant créer une confusion ?