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RDC: Les candidats à la présidence s'expriment sans retenue lors du cadre de concertation Ceni-Candidats

Le cadre de concertation entre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les candidats à la présidence de la République démocratique du Congo a donné lieu à des échanges animés. Chaque candidat a eu l'occasion de prendre la parole et de partager ses préoccupations et ses interrogations concernant le processus électoral.

Martin Fayulu a souligné le manque de transparence du processus en déclarant : "Pardonnez-lui d'avoir choisi l'opacité, car un crime parfait n'existe pas". Cette déclaration met en évidence les interrogations quant à la transparence et à l'équité des élections.

Matata Mapon a abordé la question du transport en déplorant la faillite de Congo Airways et en se demandant comment les citoyens pourront se déplacer pendant la période électorale. Il a souligné son engagement à résoudre ce problème en précisant qu'il avait laissé plusieurs avions à disposition.

De son côté, Frank Diongo a posé des questions au Président de la CENI, Denis Kadima, concernant les mesures de décrispation politique, la répartition équitable des témoins dans les bureaux de vote, les problèmes liés aux cartes d'électeurs en double et l'affichage des listes électorales, source de démotivation pour les électeurs. Ces questions reflètent les préoccupations des candidats quant à l'intégrité du processus électoral.

Felix Tshisekedi a également fait part de certaines contraintes rencontrées, notamment la vente de cartes d'électeurs défectueuses, qui sont monnayées à un prix de 10 000 FC. Il a soulevé la question du décalage horaire et a suggéré que tous les bureaux de vote ouvrent à la même heure pour éviter les suspicions.

Malgré les préoccupations soulevées, Denis Kadima, Président de la CENI, a réaffirmé la tenue des élections le 20 décembre. Il a indiqué que la CENI était déjà financée à hauteur de 70% grâce à la réception de plus de 700 millions de FC et qu'il restait environ 300 millions de FC à recevoir. Il a également précisé qu'ils attendaient l'arrivée de 19 000 machines pour faciliter le processus électoral. Cependant, il a souligné que dans les régions touchées par l'insécurité, comme Masisi, Rutshuru et Kwamouth, l'enrôlement des électeurs était actuellement impossible en raison des troubles persistants.

Ces échanges entre la CENI et les candidats à la présidence de la RDC montrent l'importance d'un dialogue ouvert et inclusif pour résoudre les problèmes liés au processus électoral. Les préoccupations soulevées par les candidats soulignent la nécessité d'une transparence accrue et d'une équité dans la préparation des élections afin de garantir la crédibilité et la légitimité du résultat final.

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