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Dr. Denis Mukwege à propos de la paix et la justice : "Dois-je continuer à demander une chose dont je suis capable de faire?".

Le candidat président de la République n°15, Dr. Denis Mukwege, à lancé sa campagne électorale ce samedi 25 novembre 2023 à Bukavu en province du Sud-Kivu.

Dans une place de l'indépendance bondée du monde, le Prix Nobel de la Paix a expliqué ses motivations pour briguer la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo. C'est notamment; la fin de la guerre, qui est son premier souci, et pour laquelle il a pris des grands risques personnels, la fin des vices pour enraciner le bien-vivre ensemble congolais, ainsi que la fin de la faim, pour faire respecter les Congolais.

Temoin des conflits ayant ravagé les provinces de l’Est du pays et à l’ampleur ainsi qu’à la gravité des crimes, le célèbre gynécologue congolais reconnait que ses efforts dans la prise en charge holistique des victimes et de la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle n'ont pas permis de restaurer la paix en République Démocratique du Congo et ce, par manque d'un leardship responsable à la tête du pays.

"Nous avons soigné des malades, assurer la prise en charge holistique des victimes, pensant que la guerre allait finir, nous avons mené des plaidoyers à tous les niveaux jusqu'à la publication du rapport Mapping, mais jusque-là rien n'a suivi. Nous avons parcouru le monde pour demander cette justice, j'ai essayé avec le pouvoir passé et celui d'aujourd'hui, il n'y a que des promesses non réalisées. Pour écrire au Conseil de Sécurité des Nations Unies, il faut être président de la République. Dois-je continuer à demander une chose dont je suis capable de faire ?", s'interroger Denis Mukwege, devant une marée humaine.

Ainsi le candidat président n°15, a promis que la première des choses à faire une fois élu est de saisir l'ONU afin que justice soit rendue aux victimes des graves crimes et que les auteurs soient punis.

"Si on ne nous donne pas notre droit, c'est-à-dire qu'ils ne nous considèrent pas comme des êtres humains et à ce point, chaque congolais doit prendre des dispositions", renchérit-il.

Mukwege a également dénoncé l'externalisation du système sécuritaire Congolais, affirmant qu'une fois président de la République, la sécurité sera une priorité afin de doter la République du Congo d'une armée forte et dissuasive.

" Nous allons commencer par structurer et moderniser l'armée.  L'armée a notamment pour rôle de protéger les frontières du pays. Nous allons faire de grandes réformes dans l'armée, la police et les services de renseignement. Nous allons faire une armée avec trois piliers dont la vigile militaire, la technique militaire et de meilleures conditions de vie. Pour la police, il faut des éléments avec un bon niveau de formation,  des policiers legistes, équipés et bien payés" a-t-il déclaré.

Pour rappel, le candidat président n°15, Dr. Denis Mukwege, a atteri à l'aéroport national de Kavumu en province du Sud-Kivu ce 15 novembre 2023.

Au bas de la passerelle, le Prix Nobel de la Paix 2018 a été accueilli par des candidats députés nationaux de l'Union Sacrée et de la plate-forme "ACRN" soutenant sa candidature, des acteurs de la société civile, des religieux, des structures des femmes,....

Habillé en tenue blanche, signe de la paix, le célèbre gynécologue congolais a reçu une clé, symbole de réussite pour les élections de décembre 2023, mais également liberer les congolais du joug de la mauvaise gouvernance en République Démocratique du Congo.

 

Commentaires (Total : 1)

A
Amisi TETE lubango Joseph L 28/11/2023 20:09:53

La refondation de l'Etat passe par l'institutionnalisation du rôle de la société civile.Je vous renvoie à mon livre publié dans Éditions universitaires européennes, Démocratie communautaire comme alternative africaine, pacte social en RDC

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