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Les tensions diplomatiques entre le Kenya et la RDC menacent les investissements kenyans en RDC

La récente rupture diplomatique entre le Kenya et la République démocratique du Congo (RDC) a suscité des inquiétudes quant aux conséquences économiques pour le Kenya.

Alors que les investissements kenyans en RDC sont considérables, les relations économiques entre les deux pays pourraient être grandement compromises.

Investissements kenyans en RDC 

Le Kenya a fait des investissements significatifs dans différents secteurs en RDC, notamment l'hydrocarbure, les banques, l'aviation et l'immobilier. En revanche, les investissements congolais au Kenya sont limités, avec seulement quelques commerçants de Butembo possédant quelques usines. Les investisseurs kenyans ont vu en RDC un potentiel économique prometteur et ont misé sur ces opportunités.

Avec la rupture diplomatique entre les deux pays et les tensions croissantes, les opérateurs économiques kenyans risquent de subir des conséquences néfastes. Les investissements existants pourraient être menacés, tandis que de nouvelles opportunités pourraient être en suspens. Les entrepreneurs kenyans qui ont misé sur la RDC pourraient perdre leurs investissements et rencontrer des difficultés pour mener leurs activités commerciales.

Dans un communiqué, le ministre kenyan des Affaires étrangères, Musalia Mudavadi, a déclaré que le Kenya était conscient que certains ressortissants de la RDC avaient fait des déclarations allant à l’encontre de l’ordre constitutionnel congolais.

Mudavadi a souligné que le Kenya se dissocie fermement de toute déclaration ou activité pouvant porter atteinte à la paix et à la sécurité de la RDC, annonçant l’ouverture d’une enquête pour déterminer les auteurs des déclarations.

Cette dispute diplomatique survient à un moment où les tensions sécuritaires augmentent en vue des élections présidentielles du 20 décembre en RDC, un pays en proie à une guerre civile depuis des décennies.

Corneille Nangaa a justifié la formation de cette alliance en déclarant que l’État est trop faible pour assurer l’ordre, et qu’un nouveau mouvement doit combler le vide. Cette initiative a été critiquée par le porte-parole du gouvernement de la RDC, Patrick Muyaya, l’accusant d’être antipatriotique et de lancer des activités subversives.

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