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RDC : Les Kamerhe ne reconnaissent plus leur frère Vital Kamerhe.

La gestion des ambitions, un casse-tête au sein de l'Union pour la Nation Congolaise "UNC". Vital Kamerhe, président national de ce parti politique, est débordé, les réactions vont dans tous les sens. Certains cadres de cette formation politique dénoncent la prise en otage de Vital Kamerhe par quelques responsables de l'UNC afin de tirer profit de leur côté.

Décriée depuis un temps, cette situation a déjà entraîné des démissions et créée des escouades qui dictent la volonté et la démarche à suivre au sein de l'Union pour la Nation Congolaise.

Les élections des gouverneurs et des vice-gouverneurs sont venues déballer tout. Étouffés, certains cadres ont décidé de postuler à ces élections en indépendants afin de réaliser leurs ambitions. L'exemple est du Dr. Didier KAMERHE et Jean-Marie BAMPORIKI, co-fondateur de l'UNC, qui ont dénoncé le manque d'un consensus au sein de cette formation politique dans la désignation du Candidat Gouverneur en province du Sud-Kivu.

Déterminés à apporter le meilleur d'eux-mêmes à ce scrutin, les deux candidats indépendants, (Dr. Didier KAMERHE KAZIGE et Jean-Marie BAMPORIKI MANEGABE) se sont vu invalider par la Commission Electorale Nationale Indépendante "CENI" sur base de l'article 15 de la loi électorale. Des sources concordantes affirment que ces invalidations sont l'œuvre de l'UNC qui s'est plaint contre eux.

Une démarche qui n'est pas passée inaperçue. Mme Espérance Kamerhe, la sœur biologique de Vital Kamerhe, trouve inadmissible de voir tout un parti qui se dit fidèle au docteur Vital KAMERHE, être allergique à sa famille biologique.

Dans son message qui fait la une dans les réseaux sociaux, elle parle de méchanceté et malhonnêteté, tout en rassurant la famille biologique de celui qu'on appelle, "Mwalimu, VK", n'est pas dupe de leurs manigances.

Elle rappelle qu'en 2018, elle a connu pratiquement le même sort. Mme Espérance Kamerhe avait laissé sa place de la circonscription de Walungu dans le Sud-Kivu, aux deux candidats de son parti, à quelques jours de l’élection à la deputation nationale, pour accepter une place dans la circonscription de Lukunga à Kinshasa.

"C’était un moment d’entretien direct avec notre PN, le docteur Vital KAMERHE, pour éteindre le feu, il m’a demandé de faire ce sacrifice et j’ai accepté, pour le bien de tous, malgré mon investissement financier, physique et intellectuel pour Walungu. Il y a de témoins qui étaient là, à GB aujourd’hui hôtel, qui ont vu quand le PN m’avait pris dans son bureau à l’étage, pendant un moment. J’avais tout abandonné et sans débat j’ai atterri à Lukunga où, il y avait tous les dinosaures de mon parti, dans cette vaste circonscription de Kinshasa, vous pouvez me croire, ce n’était pas évident, mais je l’avais fait. Et pour quelle récompense en retour ? Aucune. Alors rien du tout, jusqu’à ce jour. Et précise que c’était moi-même qui avais payé la caution demandée, en 2018 de 1000$ pour la deputation nationale et quand je devais faire la mutation à Kinshasa, le PN m’a demandé de rembourser et ma caution et mes dépenses en T-Shirts et autres déjà faites pour Walungu, j’avais refusé et il peut le confirmer", dit-elle.

Pour Mme. Espérance KAMERHE, cette manière de faire les choses ne peut pas mettre, tout le monde à l’aise.

"On doit penser de manière équitable et équilibrée si, on pense avoir l’amour de ce parti. Ça doit d’abord être une affaire de la méritocratie et non du favoritisme comme je l’observe ! Trop de parasites et incompétents juste parce que c’est comme ça qu’on veut que les choses se fassent. C’est illogique et très triste!", regrette-t-elle.

Elle affirme sa déception au regard de la gestion subjective des ambitions des uns et des autres, au sein de son parti (UNC) qui, selon elle, exposera les responsables à d’autres feuilletons, plus que celui du Dr. Didier KAMERHE.

"Je peux vous garantir que ce jeune, courageux et talentueux, docteur Didier KAMERHE avait un message clair à passer, il y a trop frustrations dans la famille biologique du PN ! À vous de le comprendre, et de corriger les injustices du parti avec sagesse et objectivité ! Trop de flatteries pour s’effrayer un chemin, en nous utilisant, nous la famille biologique comme tremplin !", dit-elle.

Elle lance un appel direct au président national de l'UNC, le docteur Vital KAMERHE, afin de prendre à bras le corps, ce problème où, on assiste à un manque de respect envers sa famille biologique.

"Je pense à ma mère encore en vie, à notre regretté papa, Constantin KAMERHE, paix à son âme ! Je ne peux plus me taire, trop c’est trop ! Il faut que ça s’arrête maintenant et tout de suite ! Je ne reconnais plus mon grand-frère, celui qui a été mon Assistant, en Sciences Économiques à la Colline Inspirée, celui qui a toujours aimé sa famille biologique, notre aîné de famille (après la défunte grande-sœur Emily, paix à son âme)", renchérit-elle.

De son côté, Didier KAMERHE, a, après l'annonce de son invalidation par la CENI, parlé de la crucifixion du fils de l'Homme par les jeunes turcs sur le Mont Golgotha du Sud-Kivu sous le regard complice du Grand Sultan.


"Chose surprenante, nous avons assisté à une grande fête hier dans la soirée chez ses frères de l'avenue Roi Baudoin de Kinshasa où moult bouteilles des champagnes ont été sabrées; dans la commune de Barumbu, au quartier Bon-Marché, la Tembo a coulé à flot célébrant la mort du Fils de Dieu à 2000 km", écrit-il.

Son seul péché, affirme Didier KAMERHE, est d'avoir emprunté le balais de Mgr l'Archevêque Maroy afin d'enlever les antivaleurs qui ruinent la société du Sud-Kivu, vouloir libérer les siens de l'oppression des politiciens véreux et mettre la province sur sa rampe de développement.

Néamoins, Didier KAMERHE, rassure de son engagement à poursuivre son combat pour l'élection aux fonctions de Gouverneur du Sud-Kivu et annonce une ultime bataille de la libération de tout un peuple.

Commentaires (Total : 2)

P
Patrick MAGANA 02/04/2024 19:30:05

Il ya à boire et à manger dans cette histoire. L'histoire retiendra

H
Héritier KOROTIO 01/04/2024 22:03:58

C'est très compliqué cette situation...

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