Jean Bosco Bahala aurait eu une réunion clé à Entebbe avec la délégation du M23 : voici les nouveaux éléments
Dans une saga de négociations en cours à Kampala, les événements commencent à se préciser. Des sources proches de l'Ouganda révèlent que la réunion clé s'est tenue à l'Imperial Highest Hôtel dans la ville d'Entebbe. Selon un document fuité, la délégation du M23 était conduite par Lawrence Kanyuka, porte-parole de l'Alliance Fleuve Congo (AFC), accompagné de René Abandi, Yannick Tshosola et du «Colonel» Imani Nzenze, le G2 de la rébellion. Côté congolais, la délégation comprenait Jean-Bosco Bahala, deux de ses collaborateurs, ainsi que quelques personnalités non officielles.
Actuellement, la délégation du M23 se trouve toujours à Kampala. Hier soir, les chefs des délégations du M23 et de la République Démocratique du Congo (RDC) ont rencontré le président ougandais Yoweri Museveni à sa résidence officielle à Entebbe. Ces discussions marquent-elles un tournant dans le conflit à l'Est de la RDC ?
Révocation de l'abbé Jean-Bosco Bahala
Dans une décision surprenante, l’abbé Jean-Bosco Bahala a été révoqué de son poste de coordonnateur national du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS). Cette décision du président Félix Tshisekedi a été annoncée publiquement le 23 juillet via une ordonnance lue par sa porte-parole, Tina Salama, sur la télévision nationale.
Quelques heures avant sa révocation, l'abbé Bahala avait fait un communiqué à la presse déclarant qu'il était en mission à Kampala pour engager des discussions avec les autorités ougandaises en vue d'obtenir le rapatriement des enfants congolais libérés par les rebelles de la LRA en République centrafricaine. Il a également mentionné sa participation à la présentation des activités de profilage ethnique et identification des LRA congolais dans le cadre du DDRRR.
Controverse sur les Négociations
Lundi 22 juillet, des informations ont circulé concernant une rencontre entre une délégation de l'Alliance Fleuve Congo (AFC), rébellion dirigée par l'ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa, et une délégation du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS) à Kampala.
Le ministre de la Communication et Médias et porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a fermement rejeté ces affirmations. "Aucune personne n’a été mandatée par le Gouvernement pour une quelconque forme de discussion avec les terroristes du M23 à Kampala", a-t-il démenti.
Commentaires (Total : 8)
Joël kithi kakule
Je croix que notre president ne changera jamais son immaturité exagère, de façon que on peut lui croire qu'ille aussi un des traître de la rdc.
Salomon bihadu shamamba
Qu'il soit vite interpellé pour dénoncer celui qui l'a mandaté.
Germain Mirhonyi
Le gouvernement a bien agit. Qu'elle autre discussion voulez-vous qu'on engage avec le m23 ? Pour leur accorder quoi de neuf que j Kabila ne leur avait pas donner ?
Luc Mparanyi
Pour moi une discution pacifique avec ces rebelles aurait était une façon salvatrice de palier aux problèmes d'insécurité observer depuis des années à l'est de la République démocratique du Congo, Jean-Bosco Bahala avait simplement agit sans l'aval du gouvernement central,mai son action est...
Gén Waggner
Tshisekedi agit avec les jambes à lieu et place de la tête . C'est une décision obscure.
Josué BOJI
C'est absolument une décision qui reflète l'amateurisme au sein du cabinet du Président de la République, mais aussi des réactions conduit par l'émotion plutôt que par la sagesse, c'est qui est révélateur du climat qui règne au sommet de l'état et qui nuit a l'image de notre pays.
Pacifique mulumeoderhwa
Vraiment nous sommes surpris de cette décision de notre Gouvernement quand nous savons très bien que Jean Bosco , c'est un homme d'Etat qui respecte les principes de notre pays
Mumbere Mbakula
Je crois que c'est Une erreur grave . Le gouvernement doit s'assumer.