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Sud-Kivu : Me Heri Kalemaza est devenu un prisonnier personnel du PG et du Gouverneur ( Avocats conseils)

27 jours après son arrestation le 4 avril 2020 par un mandat d'arrêt provisoire (MAP), le Procureur Général de Bukavu a violé intentionnellement et par esprit de nuisance plusieurs dispositions du code de procédure pénale congolais.


L'article 28 du code de procédure pénale congolais montre que le mandat d'arrêt provisoire (document qui maintien Me Heri Kalemaza en prison illégalement) a une durée de 5 jours et aussi conformément à l'article 29 du même code, après 5 jours, le procureur doit présenter la personne arrêtée en audience en chambre de conseil devant le juge du tribunal de paix qui doit siéger sur la régularité de la détention ou du mandat d'arrêt provisoire.

En ce sens , Me HERI KALEMAZA est devenu prisonnier personnel du procureur général sur instrumentalisation du gouverneur (le plaignant) selon plusieurs sources concordantes. Son conseil dénonce 27 jours d'arrestation arbitraire du porte parole du Parti Congolais pour le Progrès sans confrontation avec le plaignant (le gouverneur) et refuse qu'il continue à être un prisonnier personnel du Procureur Général, mais aussi rappelle qu'ils sont aussi justiciables car ils sont citoyens comme tous les autres avant d'être investis d'un mandat public.

Selon l'article 30 du même code pénal, le procureur doit présenter les faits reprochés dans cette audience et que la personne arrêtée assistée de ses avocats doit présenter ses moyens de défense à cette audience et solliciter la liberté provisoire.

Le conseil d'avocats soutient que le porte parole du PCP, Me Heri Kalemaza réunit toutes les conditions légales pour bénéficier de la liberté provisoire mais constate que le procureur général se donne le luxe d'avoir un intérêt personnel dans ce dossier et se comporte en pharaon alors que le parquet doit instruire à charge et à décharge.

Il invite l'opinion à prendre pour responsables le Procureur Général et le Gouverneur de province pour tout cas de malheur qui pourrait survenir au porte parole du PCP en prison centrale de Bukavu arbitrairement depuis le 4 avril et prend à témoin l'opinion provinciale, nationale et internationale).

Il estime par ailleurs que le PG et le gouverneur devraient répondre devant les instances judiciaires pour violation flagrante des lois de la République et travaillent à contre courant de l'État de droit prôné par le président de la République.

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