RDC : Marginalisation, chosification de la femme, Élodie Ntamuzinda appelle à une table ronde des femmes.
Viol, marginalisation, chosification,... sont des maux entre autres milliers que subit la femme en République Démocratique du Congo, quel que soit son rang dans la communauté. Fort malheureusement, la situation de la femme semble préoccuper, selon que la victime occupe un rang social hautement placé.
La tendance en République Démocratique du Congo cherche à faire porter le chapeau uniquement aux hommes comme auteurs des différentes violations des droits des femmes, mais parfois, les femmes sont responsables des différentes violations des droits de leurs semblables.
C'est le cas d'une de journaliste qui avait jeté des graves propos aux fronts des femmes de l’Est de la République Démocratique du Congo, les traitant toutes de femmes violées et violentées, dont tous leurs enfants issus des viols, oubliant que cette partie du pays barre souvent la route aux ennemis et sert de bouclier au pays pour que le pays ne soit pas touché en entièreté.
Mme Elodie Ntamuzinda, membre de la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante "CENI", regrette le fait que cette opprobre jetée sur la femme congolaise n'avait pas suscité une mobilisation spontanée des femmes leaders et d'opinion et propose une table ronde des femmes, car croyant encore en l’unité et en la lutte des femmes et ensemble, elles deviennent solidaires.
"Traiter les femmes de l'Est des violées, d'Ebola et de coronavirus est une insulte grave. L'Est l’une des parties du pays, qui vote et élit d’autres citoyens et citoyennes de ce pays, sans poser la question sur l’axe géographique ni tribu! Cela doit se dire tout haut", s'indigne Élodie Ntamuzinda.
Elle avait donc été choquée par le silence des réseaux des femmes, comme qui dirait, ils avaient consenti et que toutes les femmes de l'Est de la République Démocratique du Congo sont moins femmes que leurs sœurs du reste du monde.
Par ailleurs, elle croit que tout le monde avec les réseaux des femmes qui défendent réellement les droits des femmes, auxquels s’ajoute la souffrance de la femme de Beni, d’Uvira, de Tanganyika et d’ailleurs devraient sauter sur le dossier en vue de mener un plaidoyer auprès du gouvernement congolais et ce, dans l'objectif de démontrer que les femmes de l'Est ne sont pas moins femmes que d’autres femmes d’ailleurs.
Elodie Ntamuzinda estime qu'il y a plusieurs questions qui devraient faire objet de plaidoyer entre autres : la parité homme-femme, le monitoring de tous les abus des femmes envers les femmes elles-mêmes, une femme Ministre par exemple qui révoque une femme DG sans suivre les procédures, et cela passe sous silence et les réseaux des femmes n’en parlent pas.
Elle révélé avoir proposé que les réseaux des femmes se lèvent comme un seul Homme afin de faire des propositions au Chef de l'État, au Gouvernement et aux partenaires, pour que les Objectifs de Développement Durable, imposés par la ligne directrice des Nations Unies puissent aider à atteindre le développement durable au pays à une proportion acceptable, puisque les femmes souffrent dans les coins et recoins de la République Démocratique du Congo suite au manque d’eau potable, routes de dessertes agricoles,... d’où la famine, la pauvreté,... Et que la femme soit impliquée dans tous les processus de l’atteinte de ces ODD pour nous rassurer de son évolution, fort malheureusement, les réseaux des femmes n'ont jamais réservé un feed-back.
Mme Élodie Ntamuzinda invite les femmes à se battre main dans la main, dans une lutte sincère, avec un objectif clair à atteindre, dont les indicateurs doivent être bien clairs également.
