Covid19 : Le CNES donne son aval aux essais cliniques du Protocole du Dr. Jérôme Munyangi

Le Commuté  National d’Ethique de la Santé en République Démocratique du Congo (CNES) a approuvé, lundi 15 juin, les essais cliniques du Protocole d’Artemisia Annua soumis par le Docteur Jérôme Munyangi pour le traitement des malades du coronavirus.

 ‘‘ Approbation éthique de l'essai clinique randomisé, contrôlé, multicentrique, en ouvert portant sur l'efficacité et la sécurité de l’artemimisia annua chez des patients présentant une infections à SRAS-COV2 (COVID19) à l'hôpital de MONKOLE à Kinshasa,’’ indique l’objet de la lettre du 15 juin 2020 signée par le Professeur Félicien Munday Mulopo.

 Le CNES assure avoir évalué tous les aspects éthiques selon les lignes directrices nationales d’éthique de la recherche impliquant des êtres humains du ministère de la santé de la RDC. Le prof a expliqué à libre grand lac les deux aspects que son organe a examinés depuis l’introduction de la demande par le chercheur.

 ‘‘ Il y a deux types des informations techniques, que l’on peut obtenir sur le déroulement d’un essai clinique. Il y a par exemples des informations d’ordre scientifique, qui sont liées essentiellement sur l’efficacité de la molécule ou à la toxicité. Sont là, les aspects scientifiques sur l’essai clinique.

Il y a ensuite des aspects techniques liés aux aspects d’ordre éthique et qui concernent le commuté scientifiques. Et nous, au niveau du commuté scientifique, nous donnons des avis dès lors que l’utilisation de cette molécule sur les personnes qui prennent part à la recherche ne présentent pas des risques. S’ils ne présentent pas des effets indésirables,’’ a expliqué le professeur.

 Pour le Professeur Félicien Munday, il y a d’autres étapes à suivre par le chercheur avant de passer à la phase de traitement proprement dit.

 ‘‘ Après avoir obtenu l’avis favorable du commuté d’éthique l’investigateur principal doit aller maintenant à la direction de pharmacie et des médicaments du secrétariat général du ministère de la santé qui va examiner les aspects pharmacocinétiques technique de cette molécule enfin d’autoriser la recherche d’aller sur terrain en obtenant effectivement une autorisation du secrétariat du ministère de la santé ou du ministre de la sante dès que possible. Apres avoir eu toutes ces autorisations-là, maintenant le chercheurs peut aller travailler dans le facette de choix et utiliser la molécule après implantation en respectant notamment les formes éclairées et en veillant au respect de la dignité des personnes et leur bienêtre et la sécurité,’’ a-t-il dit.

 A la question de savoir pourquoi l'aval a semblé trainer, le professeur a expliqué que l’incompréhension dans le chef des scientifiques était à la base.

‘‘ C’est qui avait bloqué la machine s’était généralement au niveau du commuté scientifique, il y a eu beaucoup de conflits majeurs entre scientifiques.  Pour les uns qui souhaitaient le protocole Muyangi soit diriger par une institution et pour les autres le chercheur devrait constituer encore un comité scientifique. Les autres avaient juste des intérêts subjectifs,’’ éclairci le prof.

 Le 28 avril, le docteur Jérôme Munyangi s’est dit prêt à collaborer avec les dirigeants africains dans la lutte contre le covid19.

 ‘‘ Je tiens à disposition de tous les gouvernements africains et de leurs organismes de recherche une bibliographie scientifique complète sur l’Artemisia, constituée rigoureusement depuis plusieurs années. Nous finalisons actuellement un protocole d’essai clinique robuste que nous leur soumettrons dans les tous prochains jours. Il est essentiel pour asseoir la légitimité scientifique d’un tel traitement. La sécurité des populations doit primer avant tout,’’ avait rassuré ce chercheur Congolais