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Tueries de Sange : La SOJEF exige le délogement de toutes les familles militaires dans les maisons de civiles.

Dans son  mémorandum adressé au Gouverneur de province, la Solidarités des Jeunes Fuliiru "SOJEF" en sigle recommande que soient délogées des maisons des civiles toutes les familles militaires dans la cité de Sange en territoire  d'Uvira au Sud-Kivu. 

Cette recommandation est consécutive à l'assassinat de 13 personnes par un militaire de 122ème Bataillon de Réaction Rapide basé à kabunambo dans la plaine de la Ruzizi en état d'ébriété a tiré le jeudi 30 Juillet2020 vers 20 heures. 

Selon le Coordinateur de Solidarité Des jeunes Fuliiru « SOJEF » en sigle, la cohabitation entre les militaires et les civiles est à la base de plusieurs violations des droits humains à Sange et dans toute la plaine de la Ruzizi et la solution est de démilitariser les zones civiles. 

Dans le carnage du 30 Juillet 2020, la population de Sange et la SOJEF  pointe le doigt le commandement des forces armées de la République Démocratique du Congo et exigent le départ sans conditions des tous élément FARDC du 122é bataillon spéciale commando, de la MONUSCO, des toutes les autorités locales (le conseil local) dont le chef de cité et refusent la présence des militaires dans les bars, salles de cinéma et marchés avec des faits militaires dans toute la cité.  

Par ailleurs, la SOJEF et la population de Sange demandent de déloger toutes les familles militaires dans les maisons des civiles. 

L'assassinat de ces personnes a provoqué la colère de la population de Sange qui a manifesté presque toute la journée de vendredi 31 Juillet 2020 en exposant les corps des victimes sur la route nationale n°5. 

Le bilan de ces manifestations est lourd.  Les habitants se dont attaque à la base dela  MONUSCO basé à SANGE entraînant la perte  d'un appareil de communication et une salle d'entente et le portail dela incendiés.

Le député provincial Ombeni Mbabaro a été aussi attaqué et blessé, des véhicules de la délégation du gouverneur ont été endommagé par des jeunes qui exigeaient que l'autorité provinciale procède à l'enterrement des victimes qui étaient exposées sur la RN5.  

Il sied de noter que la population des villages de Nyakabere, Kibirizi, Mutarule, Rwenena craignent que ce militaire en cavale ne puisse faire irruption et causer des dégâts humains importants

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