Sud-Kivu : 53 organisations des jeunes invitent le ministre de l'intérieur à s'investir pour des nouvelles élections du CPJ.

53 organisations des jeunes ont demandé l'implication du vice-premier ministre et ministre de l'intérieur pour l'organisation des élections du Conseil Provincial de la Jeunesse au Sud-Kivu. 

Dans une correspondance lui adressée et dont copie est parvenue à Libregrandlac.com, ces organisations ont rappelé l'instruction Officielle No 25 du 10 septembre 2020 faite aux gouverneurs des provinces et leurs instruisant de convoquer des assemblées extraordinalres électives des conseils provinciaux de la jeunesse avant la date du 30 octobre 2020 et transmettre les proces verbaux de ces élections au plus tard le 01 novembre 2020 afin d'organiser l'élection du nouveau bureau du conseil national, la correspondance référence CNJ/RDC/BN A294/2A2A du conseil National de la Jeunesse suspendant l'assemblée extraordinaire élective du conseil provincial de la jeunesse du Sud-Kivu, mais aussi la correspondance du 15 Septembre 2020, adressée au ministre de la Jeunesse et nouvelle citoyenneté par laquelle, les organisations des jeunes avaient décrié la violation flagrante et intentionnelle de la procédure et l'attitude cavalière et provocatrice de la division provinciale de la jeunesse et de quelques tireurs des ficelles au niveau du gouvernement provincial.  

Ces structures constatent que la correspondance du vice-premier ministre et ministre de l'intérieur n'a pas fait l'objet d'une quelconque mesure exécutoire par le destinataire (convocation du corps électoral, organisation de l'élection, communication et transmission du PV de l'Assemblée élective) et/ou qu'elle a été par malice esquivée dans le but d'instaurer un comité illégitime car n'étant selon elles, en aucun cas l'émanation des structures sensées être représentées par le Conseil Provincial de la Jeunesse, mais également que la totalité de leurs correspondances et revendications, que ce soit au niveau local que national demeurent lettre morte et pousse à soupçonner une complicité savamment orchestrée depuis les haute sphères et exécutée de main de maitre par ce qu'ils accusent et qui de ce fait paraissent n'être que la partie émergée de l'iceberg. 

Motivées à apporter un nouveau souffle à cette institution d'une importance stratégique et légendaire dans la recherche et l'instauration de la paix et du patriotisme cornme valeurs sacro-saints et fondamentales au développement de toute nation, ces organisations  demandent au vice-premier ministre et ministre de l'intérieur de rappeler au gouverneur de province son instruction et que le gouverneur de province procède à la convocation des élections au cPJ du sud-Kivu et organise des élections inclusives et ;. transparentes pour le bien être de cette structure et de toute la jeunesse en général, mais aussi le Ministre de la Jeunesse et INC doit jouer son rôle dans ce secteur et donner des orientations claires quant à l'organisation de ces élections. 

Par ailleurs, ces jeunes promettent qu'en cas de passage sous silence de cette énième et ultime revendication, le désaveux total et irréversible de ce comité et l'engagement à le combattre sous toutes les formes possibles jusqu'à ce qu'ils soient remis dans leurs droits.

Et se réservent le droit d'organiser des actions de grande envergure tel que des marches, des sit-in, des actions de sabotages, y compris empêcher l'installation d'un bureau du Conseil Provincial de la Jeunesse, non élu et non consensuel .

Et enfin, saisir les instances judiciaires nationales et internationales compétentes en la matière pour exiger d'être rétablit dans leurs droits mais également réparation auprès de la République Démocratique du congo pour le supplice moral et le dommage causé à travers sa division et son ministère provincial de la Jeunesse en tentant un forcing pour des dirigeants du Conseil Provincial de la Jeunesse.