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Insécurité au Nord-Kivu : Les députés jugent inopportun l’interpellation du ministre provincial de l’intérieur et sécurité

Insécurité au Nord-Kivu : Les députés jugent inopportun  l’interpellation du ministre provincial de l’intérieur et sécurité

 

Suite à la recrudescence de l’insécurité dans la province du Nord-Kivu, au cours de la plénière de ce lundi 02 novembre, Promesse Matofali, député provincial, élu de Beni a initié une  interpellation du ministre provincial en charge de la sécurité. Cette ’interpellation a été rejetée par la majorité de ses collègues.

 

 L’élu de Beni voudrait voir le ministre devant les députés provinciaux, répondre aux questions liées à la recrudescence de l’insécurité qui touche les quatre coins de la province. Cette interpellation a malheureusement été rejetée.  

 

« La situation sécuritaire au Nord-Kivu ne tient plus. Les tueries à Masisi, à Beni, dans la ville de Goma, à Rutshuru, dans tous les territoires du Nord-Kivu rien ne marche. Nous nous sommes dit que pour ne pas être complice de ce qui se passe en province, nous devons interpeler le ministre provincial de la sécurité pour qu’il nous donne des explications pour comprendre ce qui se passe au Nord-Kivu. Malheureusement notre interpellation a été rejetée », explique ce député au sortir de la plénière.

 

Promesse Matofali, pense que cette affaire a été politisée, pour lui, tout simplement l’on n’a pas voulu que le ministre vienne donner les explications à ce sujet aussi délicat en province. La même procédure a été faite par son collègue Ngahangondi,  elle pour son tour été rejetée

« Ce qui est sûr est que, nous avons appris que les gens ne voulaient pas que le ministre vienne s’expliquer devant l’hémicycle voilà pourquoi nous avons commencé par un huit clos qui a aussi échoué. J’ai vite compris qu’il n’y avait pas la volonté des autres collègues de voir le ministre venir s’expliquer devant l’assemblée provinciale », dit-il.

Depuis plusieurs mois déjà, les 6 territoires de la province du Nord-Kivu et toutes ses villes sont déchirées par l’insécurité.  

 

 

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