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Sud-Kivu : AFEM renforce l'engagement des DDH, acteurs de la société civile et des médias dans la lutter contre les VSBG

Les défenseurs des droits humains, les acteurs de la société civile et des médias se sont engagés dans les actions de lutte contre les Violences Sexuelles Basées sur le Gendre "VSBG", en province du Sud-Kivu. C'était ce vendredi 11 Décembre au cours d'une table ronde sur la problématique des violences sexuelles et basées sur le genre avec un focus sur les violences domestiques enregistrées au Sud-Kivu, tenue à Bukavu. Cette table s'inscrit dans le cadre de 16 jours d'activisme contre les violences à l'égard des femmes et des filles, soutenu par Internews. 

Une étude menée par l'Association des Femmes des Médias et Karibu Jeunesse Nouvelle pour la période de Novembre 2019 à Mai 2020 sur les violences sexuelles faites aux femmes en période de Covid-19 dans les territoires de Walungu, Kalehe, Kabare et la ville de Bukavu, le taux de violences faites à la femme a augmenté pendant la période de confinement.

"Des violences physiques, sexuelles, psychologique, socio-culturelles, économiques et institutionnelles ont été enregistrées. Sur 6000 femmes et filles atteintes, 1860 ont été violentées physiquement, 1620 sexuellement et 660 psychologiquement. Parmi ces violences sexuelles, il y a eu 259 viols, 121 cas de harcèlement sexuel, 247 cas de grossesses forcés", affirme AFEM. 

Au regard de ce tableau sombre, L'Association des Femmes des Médias estime important de mettre en place un changement de comportement, d'intensifier les actions de sensibilisation, d'information et de partage des données sur les questions des VSBG et ses conséquences en province du Sud-Kivu pour une implication des communautés dans les activités de prévention et protection de la femme.

A travers cette table ronde, des échanges avec les différentes organisations et les leaders communautaires sur les conséquences des violences sexuelles basées sur le genre ont été faits afin de les prévenir et de protéger le femmes et filles, mais aussi des nouvelles stratégies et actions  à mener dans la prévention et la lutte contre ces dernières et l'impunité ont été mise en place.

A l'issue de cette activité, les participants ont identifié des actions et des nouvelles stratégies à mener dans la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre et se sont engagés à adopter des attitudes de prévention et de protection des femmes et des filles.

Il sied de noter que ces violences se font à l'égard des femmes et jeunes filles ont des conséquences d'ordre physique, psychologique, émotionnelles et sont soumises à des coutumes rétrogrades qui ne permettent par leur épanouissement social, économique, intellectuel,...

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