Image Post

RDC : Mort d’Olivier Mpunga Tshibanda, des images inacceptables d’une bavure policière 

Le décès tragique d’Olivier Mpunga Tshibanda 32 ans, de suite des mauvais traitements dans les locaux de la « Direction des Renseignements Généraux » de la police situé aux côté du Commissariat provincial de la police (Ex-IPKIN). 

Menotté, frappé et torturé par des agents des forces de l’ordre selon leurs propres propos ; la persistance de ces pratiques barbares d’un autre régime continue de susciter autant d’interrogations que d’indignation.

Les pleurs de sa maman réclamant justice pour son fils unique n’ont laissé personne dans l’indifférence. 

Interpellé dans une affaire de « disparition d’une voiture en gage », Olivier Mpunga Tshibanda a été retrouvé mort dans le cachot de la Police de Kinshasa sans que l’on sache ce qui serait exactement passé après avoir subi des mauvais traitements.

Les vidéos des tortures lui infligées au cours de sa détention sont devenues virales sur les réseaux sociaux et y provoquent émoi et indignation au sein de l’opinion. 

Ces images de feu Olivier Mpunga quelques heures avant sa mort sont inacceptables et indécentes.

La police se dédouane et ouvre une enquête

La poursuite des pratiques décriés et hérités du système autoritaire passé par certains agents des services de sécurité notamment dans la police nationale inquiète comme elle interpelle alors que l’on veut d’un « Etat de droits ».    

Dans son communiqué alambiqué alors qu’une bavure mortelle a été commise, la police tente de ses dédouaner en disant accomplir « ses missions dans le respect des droits humains », tout le monde sachant que la réalité reste pourtant autre chose dans la pratique.

Elle parle d’un « acte isolé n’engageant pas tout le corps », les auteurs présumés étant « appréhendés et déférés devant l’Officier du ministère public ». 

Décès tragique du défunt Olivier Punga Tshibanda.

La PNC condamne le recours aux actes de tortures.Actes isolés n'engageant pas tout le corps, auteurs présumés appréhendés et déférés devant l'OMP.

La PNC accomplit ses missions dans le respect des droits humains.

De son cote, le porte-parole du gouvernement annonce que « les auteurs présumés seront jugés en flagrance pour que cela serve d’exemple » même si c’est trop tard pour Mpunga et sa famille.

laissez votre commentaire