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Guerre en Ukraine : les pourparlers entre Kiev et Moscou ont commencé

Les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne ont débuté, au huitième jour de l'offensive russe en Ukraine.

« Nous commençons à discuter avec les représentants russes. Les points clés à l'agenda sont un cessez-le-feu immédiat, un armistice et des couloirs humanitaires pour l'évacuation des civils des villes et villages détruits ou constamment bombardés », a déclaré sur Twitter le conseiller de la présidence ukrainienne Mikhaïlo Podoliak, publiant une photo des membres des deux délégations à la table des négociations.

Un premier round de pourparlers a eu lieu le 28 février à la frontière ukraino-biélorusse, dans la région de Gomel. Les négociateurs des deux parties s'étaient ensuite retirés pour « consultations » dans leurs capitales respectives, tout en envisageant un deuxième round.

https://twitter.com/Podolyak_M/status/1499396344464637969?t=LqFe7cuJYghShfQznwZX1w&s=19

Le 24 février, la Russie lançait son opération militaire en Ukraine qui vise selon le président russe Vladimir Poutine à défendre les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, dont il a reconnu l'indépendance, ainsi qu'à « démilitariser » et «dénazifier» l’Ukraine. Cette opération a été dénoncée notamment par les pays occidentaux, qui ont multiplié les sanctions.

En outre, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté le 2 mars une résolution qui «exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine». Ce même jour, l'ambassadeur de l'Ukraine à l'ONU, Serguiï Kyslytsya, a accusé la Russie de perpétrer un «génocide» dans son pays, lors d'un discours à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. Son homologue russe, Vassily Nebenzia, a quant à lui déclaré que son pays ne voulait «qu'arrêter» le conflit dans le Donbass et assuré que l'armée russe ne visait pas de cibles civiles.

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