« Il n’y a pas de guerre ni insécurité en RDC », Jules Alingeti

Le patron de l'Inspection Générale des Finances "IGF" M. Jules Alingeti, a, lors un échange avec des investisseurs américains aux Etats Unis, déclaré qu'en République Démocratique du Congo il n'y a pas de guerre ou insécurité.

Il a précisé que la guerre ne se voit qu'à la télévision car dans des grandes villes comme Kinshasa, Lubumbashi, Mbandaka et ailleurs, les habitants n'ont jamais vu la guerre. Il explique qu'il s'agit d'une situation qui se passe à plus de 2000km des institutions et dans des zones isolées riches en minerais où il y a des groupes armés et des terroristes qui opèrent pour exploiter illégalement les minerais.

"Actuellement, le président de la République et le gouvernement se sont investis fortement pour réduire cette situation et nous réalisons des progrès énormes. Même ceux qui vivent à Goma, à plus de 600km de là où il y a les groupes armés, sont en sécurité. Je voudrais donc que vous puissiez comprendre pour venir investir au Congo car il n'y a pas de guerre et/ou insécurité", conclue Jules Alingeti.

Cette déclaration du responsable de l'inspection générale des finances intervient pendant les Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont au front en Ituri et au Nord-Kivu dans une guerre, respectivement, contre les CODECO et les ADF ainsi que les M23. Une opération militaire qui a même nécessité l'intervention de l'armée Ougandaise, venue en appuie à l'armée congolaise afin d'en découdre avec ces groupes rebelles.

Des opérations qui s'inscrivent dans le cadre de l'État de siège décrété par le chef de l'État le 30 avril 2021 dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri. Deux provinces de l'Est du pays touchées par la violence des groupes armés et les massacres des civils où selon plusieurs rapports, on documente environ 122 groupes armés.

Pour rappel, l'article 85 prévoit la proclamation de "l'état d'urgence ou l'état de siège" "lorsque des circonstances graves menacent, d'une manière immédiate, l'indépendance ou l'intégrité du territoire national, ou qu'elles provoquent l'interruption du fonctionnement régulier des institutions.