Kamituga : La Fondation Panzi sensibilise les responsables religieux sur la masculinité positive et les VPI.
Les responsables religieux, anciens et autres responsables venus de 12 églises de la 8eme CEPAC de Kamituga, de la 5ème CELPA et de l'Eglise Catholique de Kamituga se sont engagés à promouvoir la masculinité positive. C'était à l'issue d'un séminaire interactif des couples sur la masculinité positive et VPI organisé par le Projet BADILIKA de la Fondation Panzi du 26 au 27 Octobre à l'Eglise de la 8ème CEPAC/JÉRUSALEM de Kamituga.
A travers ce séminaire, le Projet BADILIKA veut réduire les risques des conflits au sein des familles et des communautés et accroitre l’accompagnement des membres des familles ainsi que les membres des communautés, le cas échéant, à la nouvelle socialisation des hommes et des femmes pour la promotion de l’égalité des genres dans les foyers.
Selon le Projet BADILIKA, il a été observé que la lutte contre les violences basées sur les genre a été principalement axée sur les femmes, si bien que les hommes ont souvent manqué d’informations pour prendre des décisions éclairées au sujet des comportements sains et des rôles qu’ils pourraient jouer pour promouvoir le genre au sein de leurs familles et de la communauté.
Ainsi ce séminaire a permis aux participants de discuter de la masculinité positive et des violences faites par les partenaires intimes en général avec les couples, mobiliser et associer les conjoints à réfléchir sur les normes positives et leur mise en œuvre, ainsi que se libérer des relations toxiques d’une masculinité hégémonique et créer des relations vivantes, joyeuses, harmonieuses et authentiques et initier un dialogue au sein des couples et des familles pour encourager des modes de communication plus ouverts et des relations égalitaires non-violentes.
Les participant ont approfondi les relations des couples et acquéri des nouvelles bases pour prévenir les risques des conflits/ problèmes qui peuvent surgir dans les foyers à la suite des violences faites par des partenaires intimes, mais aussi se sont engagés sur la manière d’accompagner leurs époux et épouses dans la jouissance de leurs droits. Ils ont emis le sentiment de satisfaction pour l'organisation de ce séminaire qui, pour eux, devrait être élargi dans d'autres coins du territoire de Mwenga pour l'éveil collectif.
"Des assises pareilles doivent être élargies dans d'autres villages de Mwenga, notamment : Kigalama, Kakanga, Isobo même à Kitutu,... eux aussi doivent bénéficier de ces formations très importantes pour l'émergence de la communauté", dit M. Wilonja Loso.
Même son de cloche pour le Pasteur Asumani Masudi de la 8ème CEPAC/Kitemba, qui estime que ce séminaire vient révolter et permettre aux gens de se discipliner et agir autrement.
"Ce séminaire nous a beaucoup aidé, révolté et permettra la reconstruction de notre communauté. Nous demandons au Dr. Dénis Mukwege de continuer ce travail car il aide beaucoup de gens. Que Dieu vous bénisse", renchérit-il.
En plus de la masculinité co-responsable, le Projet BADILIKA a introduit des discussions sur les violences exercées par les partenaires intimes ; ses causes et ses conséquences pour brosser l’image de la destruction de ce fléau et son caractère de freiner le développement du ménage et de la communauté, mais également des facteurs relationnels, communautaires et sociaux pour mitiger ces violences et faire intervenir les hommes et les femmes des couples ont été développés.
