Guerre du M23 : le LGD invite le Chef de l'Etat à se débarrasser de la posture de chef d'un parti et fédérer toutes les forces
Le parti politique LGD a, dans sa déclaration du 05 novembre relative à l'adresse du Chef de l'Etat du 03 novembre 2022 sur la détérioration de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays, exprimé sa compassion vis-à-vis des
populations congolaises massacrées cruellement et contraintes à l'errance, exposées aux intempéries, à l'insécurité, et dépourvues de toute assistance.
Le parti politique cher au sénateur Matata MPONYO condamne l'occupation illégale d'une partie du territoire congolais par le mouvement M23 appuyé vraisemblablement par le gouvernement Rwandais et l'inaction de la communauté internationale face à la perpétuation de la criminalité ouverte et systématique organisée par le Rwanda contre la RD. Congo et son peuple.
"Le parti politique LGD réitère son soutien ferme aux Forces Armées de la République Démocratique
du Congo (FARDC) engagées au front pour préserver l'intégrité territoriale et la souveraineté nationale jusqu'au sacrifice suprême. Tout en souscrivant à l'appel à la mobilisation générale lancé par le Chef de l'Etat, le parti politique LGD rappelle que le leadership et la gouvernance de qualité sont des facteurs mobilisateurs par excellence des forces vives y compris des partenaires de tous les horizons", déclare le LGD.
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Par ailleurs, cette formation politique invite le Chef de l'Etat à se débarrasser de la posture de chef d'un parti dans l'exercice de son leadership au sommet de l'Etat pour fédérer toutes les tendances
politiques et sociales en cette période cruciale d'agression que subit la RDC et à l'assainissement de la gouvernance socio-économique, notamment par l'éviction des actions cosmétiques en vue de privilégier l'intérêt collectif, à la requalification de la gouvernance du pays et au dépoussiérage institutionnel pour imprimer dans l'opinion la perception d'une gouvernance saine, d'autre part à mettre un terme à l'instrumentalisation de la justice et des services de sécurité pour museler les adversaires politiques et réprimer les revendications de ses concitoyens pour accéder au bien-être.
Il recommande au Chef de l'Etat de favoriser la mise en place d'un processus électoral crédible, de renoncer à la domestication de la CENI dans le but d'altérer les résultats des urnes afin de juguler le déficit de légitimité qui grève les institutions nationales en suscitant ainsi des guerres cycliques qui endeuillent continuellement la République.