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RDC : Le trio Mukwege, Matata et Fayulu contre la politique d'externalisation de la sécurité par le régime Tshisekedi

Trois leaders congolais dont le prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege, l'ancien premier ministre Matata Ponyo, actuellement sénateur,  le candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2018, Martin Fayulu, ont accusé lundi 26 décembre 2022 le régime du président Félix Tshisekedi de mener une "politique d'externalisation" de la sécurité de la RDC alors que le pays est sous menace d' "émiettement".

La RDC est menacée d' "émiettement" , de "balkanisation" et cette situation est "le résultat d'un déficit criant de leadership et de gouvernance de la part d'un régime irresponsable et répressif" , écrivent ses leaders politiques et de la société civile dans leur déclaration commune.

"Au lieu de doter le pays d’une armée efficace" , notent-ils, "le gouvernement a privilégié une politique d’externalisation de la sécurité nationale à des forces étrangères et, pire, à des États à la base de la déstabilisation du pays" , citant le Rwanda et l' Ouganda .

Le Dr. Denis Mukwege tout comme Matata Ponyo et Martin Fayulu regrettent qu'au lieu de doter le pays d’une armée efficace et d’institutions solides pour assurer entre autres l’intégrité du pays et renforcer la démocratie, le gouvernement congolais a privilégié une politique d’externalisation de la sécurité nationale à des forces étrangères et, pire, à des Etats à la base de la déstabilisation du pays, du pillage de ses ressources, et des graves exactions. Ce qui est, selon eux, de nature à prolonger et à aggraver l’instabilité.

Ces leaders politiques et de la société civile ont par ailleurs, sur la question de l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda au travers de ses supplétifs de M23, exigé entre autres : la condamnation ferme du Rwanda parle Conseil de sécurité et par tous les pays épris de paix et de justice pour cet acte d’agression contre la RDC, en violation de la Charte des Nations-unies; le retrait immédiat des éléments du M23 de toutes les positions qu’ils occupent, le déplacement loin de la RDC des éléments rwandais des FDLR et Ougandais des ADF par l'ONU; le retour des 6 millions de déplacés internes congolais dans leurs territoires grâce à un programme que l'ONU devra mettre en place, la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et la fermeture de toutes les frontières avec ce pays et le changement du mandat de la MONUSCO et de sa Brigade d'intervention pour octroyer aux forces de l'ONU tous les moyens nécessaires pour rétablir la paix en RDC.

Depuis une année, la RDC fait face à la résurgence du groupe armé M23 qui a conquis au cours des derniers mois de vastes territoires du Nord-Kivu, province congolaise frontalière du Rwanda.

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