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Selon le président de la commission des affaires étrangères du Sénat américain, il est impératif que les partenaires mondiaux exigent le retrait du Rwanda de la RDC et veillent à ce qu'il fasse face aux répercussions de ses inconduites

La situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo a été une nouvelle fois abordée par Bob Menendez, président de la commission des affaires étrangères du Sénat américain.

"La nouvelle tragique d'un massacre épouvantable de civils non armés dans l'est de la RDC aux mains du M23, qui est soutenu par le Rwanda", s'est-il exclamé en visionnant les premières images de Kishishe. Le village est situé dans la chefferie Bwito, située à l'angle nord-ouest du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.

Le BCNUDH et la MONUSCO ont mené une première enquête, qui a été publiée le 7 décembre 2022.

Le rapport a confirmé que les combattants du M23 avaient mené des représailles violentes contre des civils à Kishishe et Bambo. Les actes ont entraîné la mort de 131 personnes, dont 102 hommes, 17 femmes et 12 enfants.

Bob Menendez a exhorté les partenaires internationaux à agir contre le Rwanda après que des centaines de morts et près d'un million de personnes aient été déplacées.

Il a déclaré qu'il est temps pour le Rwanda de faire face aux répercussions de ses méfaits et de se retirer de la RDC.

Un rapport récent d'une organisation a révélé que des membres du Mouvement du 23 mars (M23) ont commis des crimes odieux à Kishishe les 21 et 30 novembre 2022.

Selon le rapport, au moins vingt hommes ont perdu la vie dans cet incident tragique, tandis que plusieurs femmes et des jeunes filles ont été violées. Ces actes sont considérés comme des crimes de guerre et pourraient potentiellement être qualifiés de crimes contre l'humanité.

Un autre rapport d'Amnesty International a également mis en lumière cette tragédie, cependant, les chiffres présentés étaient légèrement différents.

L'organisation a affirmé que des membres du M23 avaient tué au moins vingt hommes et violé de nombreuses femmes et filles.

À la lumière de ces graves crimes, l'ONG a exhorté le gouvernement et les Nations Unies à ouvrir des enquêtes dans les zones cédées par le M23.

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