Selon les Nations Unies, la région des Grands Lacs connaît actuellement une délicate période de calme relatif

L'envoyé spécial de l'ONU dans la région des Grands Lacs a récemment fait état d'une évolution positive de la situation dans la région lors d'une réunion du Conseil de sécurité qui s'est tenue mercredi.

Le diplomate chinois attribue ce changement à la trêve ténue entre l'armée congolaise et les insurgés du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo.

Le cessez-le-feu a été obtenu grâce à la médiation angolaise et au soutien de la Communauté de l'Afrique de l'Est.

Xia Huang a déclaré que la situation dans l'est de la RDC est actuellement calme mais fragile.

Cela offre une brève fenêtre d'opportunité pour réduire les tensions et soutenir les efforts régionaux de sortie de crise.

Malgré certains développements positifs dans la région des Grands Lacs, il reste des problèmes sécuritaires et humanitaires préoccupants qui doivent être résolus.

Il n'y a actuellement aucun accord concluant en place, et les chances d'un dialogue fructueux entre le M23 et Kinshasa semblent minces.

La République démocratique du Congo et le Rwanda sont toujours à couteaux tirés, le premier accusant le second de soutenir les rebelles du M23.

Georges Nzongola-Ntalaja, représentant permanent de la République démocratique du Congo auprès des Nations unies, a clairement indiqué que négocier avec le m23 n'était pas une option.

Il a souligné qu'aucune nation ne négocie actuellement avec des terroristes et a cité le refus du Rwanda de négocier avec les FDLR comme exemple. Sa position ferme a demandé pourquoi des négociations seraient même envisagées avec le m23.

La région du Nord-Kivu témoigne du déplacement d'environ 600 000 personnes, tandis que 38 000 Congolais supplémentaires se sont transformés en réfugiés entre octobre de l'année dernière et février de l'année en cours, en République démocratique du Congo.