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Dans l'affaire des mutilations de cadavres commises à Djugu, 17 militaires de l'Ituri ont été reconnus coupables et condamnés

Dans l'affaire des mutilations de cadavres commises à Djugu, 17 militaires de l'Ituri ont été reconnus coupables et condamnés. Le 21 avril, le tribunal militaire de l'Ituri a condamné 17 militaires des FARDC à des peines d'emprisonnement allant de cinq mois à un an.

Ces militaires ont été jugés par un tribunal itinérant à Bunia pour avoir commis des crimes de guerre, notamment des meurtres, des mutilations de cadavres et des pillages dans trois localités du territoire de Djugu. En juillet 2021, des opérations militaires ont ciblé les combattants du CODECO à Bambou, Kobu et Itendeyi, situés dans le territoire de Djugu.

Le Greffier de la Cour a indiqué qu'au cours de ces opérations, des soldats ont enfreint les règles régissant le commandement militaire dans la région. Plus précisément, ils ont mutilé les cadavres de leurs ennemis, ce qui était une violation manifeste de la conduite militaire.

Après un procès de deux mois, le verdict est tombé pour 17 soldats des FARDC, dont des officiers, accusés de crimes de guerre.

Ils ont été reconnus coupables de meurtre au premier degré, de mutilation de cadavres et de pillage des biens de la population locale. Chaque victime s'est vue infliger une amende allant de 300 000 à 500 000 francs congolais et une peine de cinq mois à un an de prison a été prononcée contre les coupables.

Le verdict a été chaleureusement accueilli par les groupes de la société civile et les défenseurs des droits de l'homme, bien qu'ils demandent instamment que des restitutions appropriées soient accordées aux victimes.

Une autre affaire impliquant des civils accusés d'avoir recruté des combattants pour soutenir la rébellion des ADF a été présentée devant le tribunal militaire, et le même vendredi, le tribunal a rendu son verdict au deuxième degré.

Le tribunal militaire de garnison de Bunia avait reconnu dix civils coupables dans un procès au premier degré. Cependant, le ministère public a interjeté appel de ce verdict devant le tribunal militaire.

Le tribunal a reconnu les accusés coupables d'association de malfaiteurs et de trahison et a prononcé des peines de prison allant de cinq à 20 ans. Le greffier a souligné que les accusés conservent la possibilité de faire appel du verdict en cassation.

Grâce au soutien de la MONUSCO et aux efforts du gouvernement provincial pour lutter contre l'impunité, les deux affaires ont pu avancer à l'aide de leurs procès respectifs.

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