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Contre-bande minière au Sud-Kivu : les membres du gouvernorat parmi le réseau des criminels économiques.

Le renseignement militaire a présenté, ce vendredi, à Kinshasa, un reseau des criminels économiques opérant dans le Sud-Kivu, composé des expatriés ainsi que des congolais.

Selon nos confrères de Actu30, ils ont été présentés à 3 membres du gouvernement à savoir : les ministres des Mines, de la Justice et des Finances.

« Les criminels ont été arrêtés en possession de 4 coffres forts non encore ouverts dont 1 est à Kinshasa et 3 autres qui sont en route pour Kinshasa, 15 ordinateurs portables et 41 téléphones, des fours, des balances, des moules, 26,100 Kg d’or , et 406.000 dollars américains, 6.0568.000 francs congolais, 125.900 Frw, 4560 rupis puis 1000 cheeling ougandais », a dit le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée.

La ministre de la Justice a félicité le service de renseignement miliatire et met en garde « que tout celui qui va continuer à soutenir les criminels économiques sera sanctionné ». « Cette arrestation va donner des leçons à ceux qui commettent les crimes économiques dans notre pays », a-t-elle déclaré.

La ministre des Mines, Antoinette Samba, a rappelé que la RDC a adhéré à la transparence en ce qui concerne l’exploitation de ses ressources naturelles.

« Le chef de l’État a la vision de faire bénéficier au peuple congolais les ressources minérales du pays, les comptoirs agréés au ministère des Mines n’exportent pas et heureusement qu’aujourd’hui nous avons Primera et nous arrivons à capter plus au moins 100 kilos par semaine. Nous lançons un message à tous les opérateurs miniers à se ranger sur le bon côté de la loi », a-t-elle exhorté.

Le ministre des Finances a, quant à lui, invité les opérateurs économiques à rejoindre le bon côté de l’histoire économique du pays.

« Il s’agit d’une grande lutte contre cette guerre économique qui alimente la guerre à l’Est du pays. A tous ceux qui ont choisi la RDC comme terre de travail, nous leur demandons d’être du bon côté de l’histoire, celle qui s’écrit maintenant », a souligné Nicolas Kazadi.

Ce réseau est composé, entre autres, des indo-pakistanais et des congolais qui travaillent dans le service de l’État au Sud-Kivu notamment, la DGM, la Police et même le Gouvernorat provincial.

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