Quatre groupes armés ont pris la décision de mettre un terme aux violences en Ituri
Le 1er juin à Aru-Centre, quatre groupes armés locaux différents opérant dans la province de l'Ituri ont promis de mettre fin à la violence contre les civils et les forces de sécurité, tout en œuvrant également pour assurer la libre circulation des personnes et des biens.
A l'issue du dialogue qui s'est déroulé à Aru-Centre, situé à 260 kilomètres au nord de Bunia, les groupes armés ci-dessous ont affirmé leur engagement : Le groupe connu sous le nom de FRPI, ou la Force de résistance patriotique de l'Ituri.
Le FPIC (Front Patriotique et Intégrationniste du Congo) est une organisation qui milite pour le patriotisme et l'intégration au Congo. L'acronyme CODECO signifie Coopérative pour le Développement du Congo.
Zaïre Les chefs de quatre milices, ainsi que des représentants de diverses communautés et autorités provinciales, ont été réunis lors de ces réunions. Les chefs des groupes armés se sont engagés dans une discussion de trois jours pour résoudre leurs différends et parvenir à une solution à long terme.
À l'issue de la réunion, qui a été organisée par le gouvernement provincial et a reçu le soutien de la MONUSCO, les chefs de guerre se sont engagés à mettre fin à leurs hostilités en Ituri et à s'abstenir de tout autre acte de violence contre les militaires et les civils pacifiques. Le groupe s'est engagé à respecter le plan PDDRC-S et à s'abstenir de communautariser la violence.
Leur résolution implique de permettre la libre circulation des personnes et de leurs biens ainsi que de favoriser le rapatriement de ceux qui ont été déplacés ou ont cherché refuge dans différentes zones.
Ils se sont également engagés à renoncer à toute arme ou équipement militaire et à ne plus succomber à aucune pression ou manipulation extérieure susceptible de compromettre la stabilité, la sécurité et l'interdépendance sociale de l'Ituri.
Pour suivre la mise en œuvre des différentes résolutions, une feuille de route a été créée. Pour que la paix soit réellement effective en Ituri, les acteurs de la société civile demandent que leur engagement soit honoré et respecté.
