Trouble et indignation à Kinshasa suite au meurtre de Chérubin Okende après son enlèvement
L'état actuel des choses dans le paysage socio-politique du Congo est décourageant. Tragiquement, le député national nommé Chérubin a été victime d'un assassinat suite à son enlèvement par des individus armés la veille.
Le jeudi 13 juillet, son corps sans vie a été découvert à l'intérieur de sa Jeep Lexus Super Sport, qui portait le numéro de plaque d'immatriculation 8953AF/19. Le véhicule était garé devant le garage de Kinshasa, en diagonale face au siège de la Société Pétrolière du Congo (SEP CONGO).
Sur les lieux, un rassemblement de personnes a provoqué une perturbation de la circulation sur la route des poids lourds, attestée par les expressions désolées portées par les personnes présentes.
Certains officiers et certains membres de la police tentent de dissuader les individus de filmer ou d'approcher le malheureux véhicule, tandis que la police scientifique procède à ses observations.
Environ 20 minutes plus tard, le corps est retiré de la jeep et transféré dans une ambulance opérée par l'Office congolais de contrôle (OCC), qui le conduira à la morgue.
Au fil du temps, diverses personnes se sont rassemblées sur les lieux, notamment des membres de sa famille, des proches et des collègues de son parti politique, Ensemble pour la République.
Les yeux remplis de larmes, ils étaient accablés de chagrin. Parmi les personnalités présentes figuraient les députés nationaux Raphaël Kibuka et Boris Mbuku, le chef Tshipamba, ami proche et ancien PDG de Transco, ainsi qu'Ewin Yanda, l'un des conseillers du Premier ministre Sama Lukonde.
Lorsqu'il est arrivé à la Cour constitutionnelle pour déposer les documents nécessaires demandant un report de séance, il a confié à son garde du corps et à son chauffeur le soin de les remettre au service postal.
Cependant, lors de leur départ, ils ont découvert que le véhicule de l'individu estimé était introuvable. Ce récit a été donné par un individu présent sur les lieux, qui affirme avoir des liens étroits avec la famille.
En dehors de cette déclaration, il existait de multiples variantes des événements entourant cet incident particulier. Malgré de nombreux efforts, la police et le personnel militaire ont refusé de fournir le moindre commentaire aux médias.
Environ une demi-heure plus tard, la police est arrivée pour enlever la voiture de Chérubin Okende et une moto qui ont été découvertes à proximité. Comme l'a rapporté un membre des FARDC présent sur les lieux, ces objets ont été transportés au parquet militaire pour complément d'enquête.
Okende occupait un poste de haut rang en tant que cadre supérieur et représentant officiel du parti politique de Moise Katumbi.
Katumbi lui-même a annoncé sa candidature aux prochaines élections présidentielles prévues en décembre. Le pays est actuellement plongé dans une atmosphère de peur et d'intimidation, qui a englouti la capitale et certaines autres zones urbaines.
Il est déconcertant d'assister à de tels troubles moins de six mois avant un événement démocratique aussi crucial.
De nombreux opposants politiques, dont Salomon Kalonda, conseiller spécial de M. Katumbi, ainsi que le député Mike Mukebayi, membre du parti Ensemble pour la République, et Franck Diongo, ancien député proche de Katumbi, ont été arrêtés par les autorités.
