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Martin Fayulu critique Tshisekedi pour sa nomination par Kabila et exhorte à un audit électoral fiable en 2023

Dans un meeting tenu à Kinshasa ce samedi 29 juillet, Martin Fayulu, leader politique de la RDC, a vivement critiqué le président Félix Tshisekedi en déclarant que ce dernier était "habité par la honte" et "ne supporte pas d'entendre qu'il a été nommé par Kabila".

Fayulu a également remis en question l'expertise de Kadima, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en matière d'organisation d'élections. Il a rappelé que lors des élections de 2018, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) avait identifié plus de 10 millions d'électeurs fictifs dans le fichier électoral. Selon lui, cela souligne la nécessité d'un audit crédible pour les prochaines élections en 2023.

Le leader politique a soutenu que Félix Tshisekedi ressentait de la honte lorsqu'il était rappelé qu'il a été nommé par l'ancien président Joseph Kabila. Cette affirmation fait référence à l'accord conclu entre Tshisekedi et Kabila en 2018, qui avait suscité de nombreuses controverses et spéculations sur la légitimité de l'élection présidentielle.

Martin Fayulu, qui était également candidat à la présidentielle de 2018, avait contesté les résultats officiels de l'élection, affirmant qu'il avait été frauduleusement privé de la victoire. Sa déclaration lors du meeting s'inscrit dans le cadre de ses critiques continues envers le gouvernement actuel et sa volonté de réformer le système électoral de la RDC.

Fayulu a conclu son discours en insistant sur l'importance d'un audit crédible en 2023, affirmant que la transparence électorale est essentielle pour la consolidation de la démocratie dans le pays. Ses déclarations ont suscité des réactions mitigées parmi les partisans de Tshisekedi et ceux de l'opposition, alimentant un débat politique déjà animé en RDC.

Il reste à voir comment ces critiques influenceront le paysage politique congolais à l'approche des élections prévues en 2023. Certains estiment que la demande d'un audit crédible pourrait renforcer la confiance des citoyens dans le processus électoral, tandis que d'autres pensent que cela pourrait semer davantage de contestations et de divisions parmi les différents acteurs politiques.

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