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Controverse autour de l'état de siège décrété par le président Tshisekedi au Nord-Kivu et en Ituri : Critiques sévères de l'ancien gouverneur Julien Paluku

Dans une déclaration inattendue, l'ancien gouverneur du Nord-Kivu et actuel ministre national de l'industrie, Julien Paluku, a exprimé des réserves quant à l'état de siège décrété par le président Tshisekedi au Nord-Kivu et en Ituri.

Depuis la ville de Butembo, Paluku a vivement critiqué cette mesure exceptionnelle de sécurité, arguant qu'elle pourrait poser des problèmes supplémentaires.

"Quand on souhaite lever l'état de siège, la moindre manifestation de nervosité de la part des militaires est un signe qu'il y a un problème sous-jacent", a déclaré le ministre Paluku.

Selon lui, la levée de l'état de siège permettrait aux militaires de se concentrer uniquement sur leurs missions constitutionnelles, notamment la gestion des conflits armés, la restauration de l'autorité de l'État et la défense de l'intégrité territoriale.

Le ministre Paluku soulève ainsi des questions sur l'efficacité de l'état de siège et son impact sur les opérations militaires en cours. Il suggère que cette mesure pourrait éventuellement détourner l'attention des militaires de leurs missions principales, créant ainsi des lacunes dans la sécurisation des régions touchées.

Cependant, il convient de noter que cette position diffère de celle du président Tshisekedi, qui a justifié l'état de siège comme une réponse nécessaire pour rétablir la paix et la sécurité dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, où les groupes armés continuent de semer la terreur.

L’état de siège confère aux autorités militaires des pouvoirs étendus, leur permettant de lutter plus efficacement contre les groupes armés, d'instaurer des mesures de sécurité plus strictes et de rétablir l'ordre dans les zones affectées.

Il est clair que l'opinion sur l'état de siège est divisée en République démocratique du Congo. Tandis que certaines voix critiquent cette mesure, la considérant potentiellement problématique, d'autres soutiennent fermement les actions du président Tshisekedi pour rétablir la stabilité dans les régions touchées par les violences.

L'avenir de l'état de siège et ses conséquences restent incertains. Les décisions et les actions des autorités congolaises dans les semaines à venir détermineront si cette mesure exceptionnelle atteint effectivement ses objectifs de rétablissement de la paix et de la sécurité dans le Nord-Kivu et en Ituri.

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