Général Rwandais Andrew Nyamvumba sanctionné par les USA pour agression dans l'Est de la RDC
Les États-Unis ont récemment décidé de prendre des à la rencontre de six individus, accusés d'avoir contribué à l'aggravation du conflit et de l'instabilité dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Suite à une enquête approfondie, le Département du Trésor américain, via l'Office de contrôle des avoirs étrangers (OFAC), a identifié ces personnes qui appartiennent à l'une des quatre milices ou forces armées clés responsables de l'instabilité et de graves violations des droits humains dans la région.
Parmi les personnes sanctionnées figure le général de brigade Andrew Nyamvumba, officier haut gradé des forces de défense rwandaises (RDF) et chef des opérations de la 3e division des RDF. Il est mentionné dans le document publié par POLITICO.CD que la 3e division de l'armée rwandaise est entrée sur le territoire congolais début 2022, en collaboration avec les combattants du M23 qui entretiennent des liens de longue date avec le gouvernement rwandais. Ensemble, ils ont attaqué les positions et les camps de l'armée congolaise (FARDC), causant des pertes humaines parmi les forces congolaises.
Le général Nyamvumba est sanctionné en vertu de l'Executive Order (EO) 13413, modifié par l'EO 13671, pour son rôle de dirigeant des FDR, une entité (y compris tout groupe armé) responsable ou complice d'actions ou de politiques menaçant la paix, la sécurité ou la stabilité de la RDC.
Cette décision des États-Unis témoigne de l'engagement de l'administration Biden à résoudre la crise à l'est de la RDC et à remédier à la situation humanitaire désastreuse qui prévaut dans la région. Les responsables américains estiment que ces sanctions envoient un signal clair, démontrant que les violations des droits humains et l'aggravation de la situation humanitaire ne seront pas tolérées et que tous les acteurs impliqués en seront tenus pour responsables.
« Les États-Unis sont déterminés à promouvoir une résolution pacifique de l'escalade du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo. Le Trésor n'hésitera pas à demander des comptes aux acteurs qui commettent des violations des droits humains et aggravent cette situation humanitaire déjà désastreuse », a déclaré Brian E. Nelson, le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier.
Ces nouvelles sanctions visent à envoyer un message clair aux parties impliquées dans le conflit à l'est de la RDC, en espérant que cela contribuera à instaurer la paix et à améliorer les conditions humanitaires dans la région. À présent, il reste à voir comment ces mesures auront un impact sur la situation sur le terrain et si d'autres actions seront prises pour résoudre définitivement le conflit dans l'est de la RDC.