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Massacre à Goma : La MONUSCO regrette les pertes en vies humaines lors de la manifestation interdite

Le récent massacre à Goma en République démocratique du Congo (RDC) a plongé la région dans l'horreur et la tristesse. Dans un communiqué officiel, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO (Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC), Mme Bintou Keita, exprime ses profonds regrets quant aux pertes en vies. causes humaines par cette manifestation interdite.

Cet incident tragique a entraîné la mort de civils, de policiers et de membres des forces armées congolaises, ainsi que de nombreux blessés.

La MONUSCO, présente en RDC pour soutenir les efforts de stabilisation dans la région, condamne fermement ces actes de violence et exhorte toutes les parties concernées à s'abstenir de recourir à la force contre les manifestants. Les Nations Unies rappellent que le droit de manifester pacifiquement est un pilier fondamental de toute société démocratique, et que les autorités doivent chercher des solutions pacifiques aux problèmes soulevés par les manifestants.

Malheureusement, la manifestation à Goma a rapidement dégénéré en violence, avec des affrontements entre les forces de sécurité congolaises et les manifestants. Cette situation a provoqué la mort tragique de plusieurs personnes, dont des civils innocents, des policiers et des membres des forces armées congolaises. Ces pertes en vies humaines sont déplorables et doivent être condamnées avec la plus grande fermeté.

La MONUSCO souligne également l'importance de mener une enquête approfondie et transparente sur les circonstances entourant ce massacre, afin de traduire en justice les responsables de cette violence inacceptable. Il est essentiel que chaque mort ou blessé soit pris en compte et que les coupables soient tenus responsables de leurs actes.

Par ailleurs, la MONUSCO rappelle aux autorités congolaises l'importance de respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales, y compris le droit à la liberté d'expression et de réunion pacifique, garanti par la Constitution congolaise et les instruments internationaux des droits de l'homme.

 

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