Les combats s'intensifient autour du village de Bwiza pendant que les jeunes d'autodéfense de Wazalendo traquent les rebelles M23
La région autour du village de Bwiza est le théâtre d'affrontements de plus en plus violents entre les forces fidèles à Kinshasa, comprenant les FDLR, les FARDC, les mercenaires et les milices réservistes, et les jeunes d'autodéfense de Wazalendo.
Alors que les combats font rage, le président du M23, Bertrand Bisimwa, a publiquement remis en question les intentions présumées de Wazalendo à l'égard des déplacés de Kitshanga. La population locale, quant à elle, témoigne de la fuite de nombreux habitants de la zone par crainte des affrontements.
Réactions de Bertrand Bisimwa
Dans un communiqué officiel, Bertrand Bisimwa, président du mouvement du 23 mars, a accusé les forces fidèles à Kinshasa de mener une attaque brutale contre le camp des déplacés de Bwiza, en utilisant des armes lourdes, dans le but d'éliminer les rescapés de Masisi qui ont trouvé refuge dans ce camp. Ces déclarations soulignent la gravité de la situation et mettent en évidence l'urgence d'une intervention internationale pour mettre fin aux violences.
Position de Wazalendo
Une source proche de Wazalendo a réfuté les accusations du M23 en affirmant qu'il n'y avait plus de civils à Bwiza et que le M23 y avait dissimulé un grand nombre d'armes et d'équipements militaires. Selon cette source, si les rebelles se souciaient réellement de la sécurité de la communauté Tutsi, ils devraient laisser les civils tranquilles et quitter Bwiza. Elle souligne également que la priorité est de protéger les civils tout en s'assurant que les rebelles ont bel et bien quitté le pays.
Situation actuelle sur le terrain
Les affrontements autour du village de Bwiza sont extrêmement violents et la tension reste à son comble. Les habitants qui ont fui la zone sont confrontés à une situation précaire, sans accès aux besoins de base tels que la nourriture, l'eau et les soins médicaux. Il est impératif que la communauté internationale intervienne rapidement pour protéger les civils et mettre fin aux hostilités, afin d'éviter une escalade de la violence.
