Le Général John Numbi menace Félix Tshisekedi et Martin Fayulu , deux candidats aux élections présidentielles en RDC
Dans un message publié sur son compte Twitter ce mardi, le Général en exil John Numbi continue de répéter sa "date magique" en s'adressant aux deux candidats, Félix Tshisekedi et Martin Fayulu, lors des élections en République démocratique du Congo (RDC).
Les propos du Général Numbi ne sont pas passés inaperçus. Il qualifie les deux candidats de "farceurs" qui pensent pouvoir tromper tout un pays. Il fixe un rendez-vous le 20 décembre pour la fin de cette aventure politique.
Il est important de rappeler que John Numbi est activement recherché par la justice militaire. Ancien inspecteur général de la police et proche de l'ancien président Joseph Kabila, il a publié une longue vidéo dans laquelle il s'en prend violemment au chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi.
Dans cette vidéo de 11 minutes diffusée le 7 octobre, John Numbi accuse Félix Tshisekedi d'être un "inconscient qui joue avec le feu dans une poudrière". Son ton est menaçant, sa posture martiale. Ce message est la première prise de parole de John Numbi depuis près de trois ans.
L'ancien inspecteur général de la Police nationale congolaise (PNC), dont les fonctions ont été révoquées en 2010 suite à l'assassinat de l'activiste Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana, soupçonné d'être impliqué, n'a pas pris la parole sans raison. Il s'en prend violemment au régime de Félix Tshisekedi, appelant à "barrer la route" à celui qu'il qualifie d'"aventurier".
John Numbi reproche notamment à Félix Tshisekedi d'avoir renié l'accord conclu avec Joseph Kabila qui a permis à ce dernier d'arriver au pouvoir lors des élections de 2018. Selon le Général Numbi, Félix Tshisekedi a perdu toute légitimité en ne respectant pas cet accord.
La situation politique en RDC reste tendue, et les tensions entre les différents acteurs politiques continuent de s'intensifier. Les prochaines semaines seront décisives pour voir si les élections se dérouleront dans un climat de paix et de stabilité, malgré les menaces et les provocations. Les autorités devront prendre des mesures pour garantir la sécurité des candidats et des électeurs.