Tensions à Goma : Des dégâts matériels et des incidents lors de l'identification des agents de l’administration publique
La ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo, est actuellement le théâtre de vives tensions au sein de la Division provinciale de la Santé.
Ces événements font suite à des accusations de corruption et de lenteur visant des contrôleurs venus de Kinshasa. La situation a dégénéré, entraînant des dégâts matériels importants, voire même le casse du portail de l'enceinte où se déroule l'identification des agents de l’administration publique.
Retour sur ces événements regrettables qui soulignent les défis auxquels sont confrontés les fonctionnaires et la population de Goma.
Un climat de tension et de mécontentement
Depuis plusieurs jours, des tensions palpables règnent dans la Division provinciale de la Santé de Goma. Des contrôleurs venus de Kinshasa ont été dépêchés dans la région pour effectuer l'identification des agents de l’administration publique, mais leur présence a été accueillie avec hostilité par une partie de la population locale.
Les accusations de corruption et de lenteur portées à leur encontre ont alimenté le mécontentement généralisé.
Des incidents regrettables
Alors que les contrôleurs tentaient de procéder à l'identification des agents, des incidents ont éclaté. La foule, en proie à la colère, s'est rapidement formée devant l'enceinte où se déroulaient les opérations, et a commencé à manifester son désaccord par des jets de pierres et divers actes de vandalisme. Les dégâts matériels ont été considérables, allant jusqu'à causer le casse du portail de l'enceinte. Les contrôleurs venus de Kinshasa ont également été agressés physiquement dans certains cas, faisant craindre pour leur sécurité.
Des défis à relever
Ces événements déplorables mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés les fonctionnaires et la population de Goma. Le manque de confiance envers les autorités de Kinshasa, accusées de corruption, ainsi que le sentiment d'abandon et de marginalisation de la part de la population locale, peuvent expliquer en partie cette réaction violente. Il est crucial de trouver des solutions durables pour rétablir la confiance et permettre une meilleure collaboration entre l'administration centrale et les provinces.
Commentaires (Total : 7)
SUMAILI HUSSEIN HÉRITIER
C'est vraiment désolant, moi-même à Bukavu, suis victime de ces actes ignobles qu'avaient affichés ces contrôleurs venus de Kinshasa. Bravo à l'équipe qui était à Baraka dans le territoire de Fizi, malgré qu'il y a d'autres agents qui sont restés sans être contrôlés, mais un travail di...
M. YUMERI
Il ya un problème de communication entre les agents et la direction. Ce qu'il faut savoir est que le contrôle biométrique est pérenne. Pourquoi les agents se donnent la peine de s'inquièter ? À ce que je sache, il ya une notre circulaire du VPM Jean-Pierre LIAHU sur l'ifentification biométriq...
Charles NANGANDA
A Bukavu li ya un grand nombre qui ne pas jusqu'à présent identifié, les contrôleurs sont très lents, Kinshasa doit Décentraliser les activités
Kyandala Paul, Uvira
Même à Uvira, ils ont abandonné des centaines d'agents non recensés, abandonnant des dossiers qui ont été brûlés. Ils ont été corrompus. Qu'ils ne reviennent plus
Kahasha Joseph
Est ce que le niveau central ne pouvez pas former localement et envoyer seulement les superviseurs ? Tous vient de Kinshasa comme si en province, on n'est pas capable !
Didier Missala
Ces aventuriers ramassés sur base de médiocrité tribale, se prennent pour des rois. Parfois je me demande si le VPM de la FP, se rend réellement compte de ce qui se passe dans son secteur.
murhulacibanguka393@gmail.com
Même dans la territoire de walungu/ Bukavu où les contrôleurs ont laissé un nombre important des agents qui étaient venus s'identifier au bureau administratif du chefferie et ils ont parti dans la nuit sans même dire au-revoir à l'admiteeur du territoire en disant qu'ils les rencontrent à k...