Sud-Kivu : "Grâce Ngabo contre les Wazalendo", lettre ouverte du Maréchal Bamba Jah Galy

L'activiste pro-démocratie, Maréchal Bamba Jah Galy a, dans sa lettre ouverte adressée à la Coordinatrice du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation "PDDRC-S" en province, Mme Grâce Ngabo, condamné un plan de déstabilisation de l'Est de la République Démocratique du Congo.

Pendant que la République Démocratique du Congo traverse une période sombre des guerres à répétition, note ce militant, Mme Grâce Ngabo et le programme qu'elle coordonne dans la province du Sud-Kivu, adoptent un comportement atypique et anti patrie en démobilisant ceux qui la défendent actuellement, les forces de résistances « MAI-MAI » dites « WAZALENDO ».

"Il n’est un secret pour personne que n’eussent été leurs interventions, les rebelles M23 envahiraient déjà une grande partie de notre pays. Ce programme PDDRC-S que vous coordonnez dans la province du Sud-Kivu, conçu dans des laboratoires des impérialistes américains pour fragiliser notre appareil sécuritaire afin de réaliser leurs sales besognes, nous apparait comme un acte de haute trahison à sanctionner par une condamnation", lit-on dans cette déclaration.

Pour lui, soutenir et coordonner un tel programme, restent un crime odieux que personne de la génération présente et future ne pardonnera.

" Désarmer ceux qui défendent aujourd’hui la République nous amène à nous poser plusieurs questions qui ne peuvent être répondues que par vous : 1. Quelle est la vérité cachée du programme PDDRC-S ? 2. Ne dois-je pas penser que vous jouez les jeux des ennemis en ravissant les armes à ceux qui défendent le pays ? 3. Désarmer les WAZALENDO, n’est-ce pas laisser libre accès aux envahisseurs ?". Tout congolais actuellement est « MUZALENDO » sauf madame Grâce Ngabo et son PDDRC-S", écrit le Maréchal Bamba Jah Galy.

Il invite les congolais à l’amour envers leur patrie car c'est un devoir civique pour tout citoyen; la défendre en cas d’agression, un impératif constitutionnel soutenu par l’article 63 de la loi fondamentale de la République Démocratique du Congo.