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Les commandements sont saints parce qu'ils proviennent directement de la Sagesse infinie de Dieu. Mais il est possible de les vivre de façon légaliste et vide, et il en résulte cette incongruité, authentique sarcasme, de prétendre chercher Dieu pour finir par nous suivre nous-mêmes(Père Xavier Bugeme sj)

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix !

 Voici la méditation pour ce vendredi de la 30ème semaine TO Paire.

Lecture Phil 1, 1-11

Ps 110 Évangile

Luc, 14, 1-6 

Ils sont nombreux les épisodes où le Seigneur reproche aux pharisiens leur hypocrisie.

Dieu fait un effort remarquable pour nous montrer à quel point lui déplaît le péché, la fausse apparence, la tromperie vaniteuse, qui se situe aux antipodes de l'éloge du Christ à Nathanaël :

"Voici un véritable israélite, un homme qui est sans détour". Dieu aime la simplicité du cœur, la droiture d'esprit et rejette au contraire énergiquement la complication, le regard trouble, la duplicité et l'hypocrisie. 

La réponse silencieuse des pharisiens à la question du Seigneur démontre au fond leur mauvaise conscience. Devant eux, gisait un malade qui cherchait à être guéri par Jésus.  

L'accomplissement de la Loi juive, sa lettre et non son esprit, l'orgueilleuse présomption de leur conduite irréprochable, les portent à se scandaliser de l'attitude du Christ qui, poussé par son cœur miséricordieux, ne se laisse pas lier pas lier par le formalisme d'une loi, et veut guérir le malade.  

Les pharisiens se rendent compte de ce que leur conduite hypocrite n'est pas justifiée et voilà pourquoi ils se taisent. De ce passage découle une leçon bien claire : la nécessité de comprendre que la sainteté consiste à suivre le Christ, jusqu'à nous énamourer totalement de lui, et non dans le froid accomplissement légal de quelques préceptes. 

Les commandements sont saints parce qu'ils proviennent directement de la Sagesse infinie de Dieu, mais il est possible de les vivre de façon légaliste et vide, et il en résulte cette incongruité, authentique sarcasme, de prétendre chercher Dieu pour finir par nous suivre nous-mêmes.  Pour nourrir notre prière, je vous propose cette réflexion du Père Gilbert Adam(www.pere-gilbert-adam.org). 

Bonne méditation à nous tous. (Père Xavier Bugeme SJ) 

"Un jour de sabbat, Jésus était venu manger chez l’un des chefs des pharisiens, et ceux–ci l’observaient. Un hydropique était devant lui." 

Jésus, poussé par son cœur miséricordieux veut guérir tous les malades et les faire entrer dans son repos.

Il témoignage de l’amour privilégié de Dieu pour les souffrants de son peuple. Il veut entraîner chacun de nous dans l’amour infini de Dieu qui est le seul repos.

Le repos du sabbat sera consacré au Seigneur, avait dit Moïse. Dieu aime notre repos, il aime se reposer en nous et que nous nous reposions en lui.

Les commandements de Dieu sont saints parce qu’ils proviennent directement de la Sagesse infinie de Dieu.

Pour les accomplir il nous faut demeurer dans son cœur, sinon il est impossible de les vivre.

Il en résulte alors que nous prétendons chercher Dieu et que nous finissons par nous suivre nous-mêmes.

Nous demandons la grâce de laisser Dieu régner dans nos vies avec la simplicité de la Vierge Marie.

L’Église est la communauté des croyants, sauvés par l’amour du Christ. 

"Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Nous sommes attentifs à la question que Jésus pose aux pharisiens :

Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? Peut-on prendre son repas dans la joie, chanter les louanges de Dieu et être véritablement heureux, alors qu’à coté de nous un homme souffre ? "Et eux se tinrent cois," ils se taisent. Jésus est triste de ce silence complice du mal et de la souffrance qu’il provoque.

Le silence des pharisiens démontre leur mauvaise conscience, devant eux git un malade qui cherche à être guéri par Jésus.

Jésus reproche aux pharisiens la tromperie vaniteuse de leur cœur, l’hypocrisie, l’apparence fausse.

Dieu aime la simplicité du cœur, la droiture d’esprit. Il rejette énergiquement la complicité avec le mal, le regard trouble, la duplicité, l’hypocrisie.

Jésus dira combien cela le blesse. Une magnifique école d’humilité nous est offerte par Jésus pour communier à son souci de Bon Berger. Chacun de nous est invité à cet Amour.

Il faut, comme Jésus, faire appel à la tendresse et à la miséricorde qui est inscrite au cœur de chaque personne !  « Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller. Puis il leur dit :

« Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse.

Quelle joie pour cet homme à qui Jésus a rendu la vie. Il est à la fête.

Il faut que cet homme, lui aussi, soit en fête ! Jésus aime cet homme et son Père l’aime aussi. Chacun de nous est invité par Dieu à sa table, à son intimité. Dans le Royaume de Dieu, l’amour infini rayonne dans toute vie. Chacun est invité à accomplir l’œuvre du Père, la vie en plénitude.

Les pharisiens se rendent compte de ce que leur conduite hypocrite n’est pas justifiée. C’est le mystère de l’amour que Jésus vient annoncer.

Les apôtres vont désormais témoigner de la bienveillance de Dieu pour toute personne car Jésus est chez lui dans le cœur de tout homme. Nous aussi nous voulons témoigner de l’amour infini de Dieu pour toute l’humanité. 

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj  Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

 

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