Image Post

Dans un pays soumis à la domination étrangère, Jésus exauce la prière d'un officier de l'armée d'occupation. Par delà les divisions politiques et religieuses, le Christ fait une place dans son Royaume à tout homme qui reconnaît avoir besoin de lui et s'appuie entièrement sur sa parole(Père Xavier Bugeme sj)

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix ! 

Je vous envoie la méditation pour ce lundi de la 1ère semaine de l'Avent. 

Lecture Is 2, 1-5 Ps 121 Évangile Mt 8, 5-11  Les évangiles de l'Avent, tirés de plusieurs évangélistes, ont été choisis pour donner une sorte de tableau de "l'attente"...

Des hommes, avant Jésus, ont attendu, désiré, souhaité un messie. Jésus est venu combler cette attente. 

Nous attendons toujours, aujourd'hui, la réalisation plénière du salut, du bonheur, du Royaume.

Et des millions d'hommes sont toujours dans l'attente, n'ayant pas rencontré le Christ, ne sachant même pas qu'il existe, ignorant tout ce qu'il pourrait apporter. 

L'Avent est justement le temps du désir de Dieu.

Alors que le soleil est de plus en plus bas, le chrétien ravive son attente du Seigneur, vraie lumière du monde, qui se manifestera à la double fête de Noël et de l'Épiphanie.  

Il s'agit de la venue de Jésus qui a déjà eu lieu à Bethléem, mais aussi de sa venue définitive aux derniers jours. 

Entre ces deux événements s'étend la période de l'Église, partagée entre la réalisation des promesses en Jésus et la manifestation plénière de sa gloire. 

Aujourd'hui nous ne pouvons le contempler que comme à travers un miroir. Mais alors ce sera face à face.

Cette bienheureuse espérance est la cause de notre joie.

  Pour nourrir notre prière, je vous suggère cette réflexion de l'Abbé Joachim Meseguer Garcia (www.evangeli.net). 

Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj) 

Aujourd'hui Capharnaüm est notre ville et notre peuple, parmi les malades, les uns connus, les autres anonymes, fréquemment oubliés en raison du rythme frénétique qui caractérise la vie actuelle: chargés de travail, nous courrons sans cesse et sans songer à ceux qui, à cause de la maladie ou d'autres circonstances, restent en marge et ne peuvent pas suivre ce rythme.

Cependant, Jésus nous dira un jour: «Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait» (Mt 25:40).

Blaise Pascal reprend cette idée lorsqu'il affirme que «Jésus s'arrache d'avec ses disciples pour entrer dans l'agonie de Gethsémaní jusqu'à la fin des temps». 

Le centurion de Capharnaüm n'oublie pas son serviteur souffrant au lit, parce qu'il l'aime.

Même s'il est plus puissant que lui et que son serviteur soit placé sous son autorité, il lui est reconnaissant par toutes ces années de service; il l'estime profondément.

Aussi, poussé par son amour, s'adresse-t-il à Jésus, et en Sa présence, fait une extraordinaire confession de foi, que la liturgie eucharistique recueille: «Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri» (Mt 8:8). 

Cette confession s'appui sur l'espérance; elle jaillit de la confiance mise en Jésus Christ, ainsi que d'un sentiment d'indignité personnelle qui lui permet de reconnaître son propre dénuement. 

Nous ne pouvons approcher le Christ qu'avec une démarche humble, comme celle du centurion.

C'est ainsi que nous pourrons vivre l'espoir de l'Avent: espoir de salut et de vie, de réconciliation et de paix.

Seul peut espérer celui qui reconnaît sa pauvreté et se rend compte que le sens de sa vie ne se trouve pas en lui-même, mais en Dieu, en s'abandonnant entre les mains du Seigneur.

Approchons-nous du Christ avec confiance, et que la prière du centurion soit aussi la nôtre. 

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj   Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

 

 

laissez votre commentaire