Jésus accomplit les promesses du prophète : non seulement il fait marcher les impotents, mais il guérit le mal qui ronge le cœur de l'homme. On pressent ainsi le mystère de sa personne : dans le Fils de l'homme, c'est Dieu lui-même qui vient sauver son peuple.(Père Xavier Bugeme sj)
Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs,
Paix !
Voici la méditation pour ce lundi de la 2ème semaine de l'Avent.
Lecture Is 35, 1-10
Ps 84
Évangile Lc 5, 17-26
Voilà qu'un grand maître spirituel, un guérisseur (les gens ne reconnaissent pas Jésus comme le Fils de Dieu, cela leur est totalement inconcevable à cet instant), passe par le village. On lui amène des malades dont un homme paralysé.
Or devant cet homme sur une civière, ce guérisseur dit : "Homme, tes péchés te sont remis". Les gens interloqués, voir choqués car en ce temps, pour eux, seul Dieu pouvait pardonner les péchés.
Alors, les mauvaises pensées fusent de partout : "Mais pour qui se prend-il celui-là !" et puis "Ce n'est pas pour ça qu'on a amené le malade, mais c'est bien pour qu'il soit guéri physiquement". On a alors envie de dire à Jésus : "c'est bien beau ton pardon, mais va plus loin, guéris le"
Et Jésus qui connait bien tous les cœurs, ne se met pas en colère, ne polémique pas, il dit tout simplement : "Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ? Quel est le plus facile de dire : Tes péchés te sont remis ou de dire : Lève-toi et marche ? Eh bien pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de remettre les péchés, je te l'ordonne, dit-il au paralysé, lève-toi et marche et, prenant ta civière, va chez toi"
Jésus venait de faire un pas de plus dans la révélation de son identité. Il n'est pas qu'un simple guérisseur, il a le pouvoir de pardonner les péchés. Cette capacité, personne ne l'avait eu comme lui... Quelle ! Et voilà donc notre paralysé guéri en son corps mais aussi en son âme.
Pour nous accompagner dans notre méditation, je vous propose cette réflexion de la Sœur Marie-Hélène (www.carmelsaintjoseph.com)
Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj)
C’est inhabituel dans les rencontres de Jésus. Cet homme paralysé, couché sur la civière, Jésus l’envisage comme un homme à restaurer dans sa relation à Dieu, avant toute guérison physique. Même l’homme infirme de la piscine de Bethzatha est d’abord guéri corporellement. Mais lui est seul et se plaint précisément de n’avoir personne pour le plonger dans la piscine Jn 5,1-15. Ce qui met en relief la présence de ces quatre hommes, ces volontaires audacieux et imaginatifs, qui, faute de pouvoir passer par la porte, n’hésitent pas à passer par le toit. Cet homme-là est bien entouré, des amis entreprenants, une communauté bienveillante.
En contemplant la scène, Jésus va droità l’essentiel : restaurer la relation à Dieu par le pardon des péchés. Au grand dam des bien-pensants : « Quel est cet homme qui dit des blasphèmes ? » Jésus nous livre un enseignement magistral : le péché cloue l’homme au sol comme une paralysie un malade à son lit. Le pardon nous recrée, nous rend à la communauté des croyants et nous met debout, en marche : « Il partit pour sa maison en rendant gloire à Dieu. »
Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj
Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.
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Maman Mundere Stéphanie
à Liège
Maman Mundere Stéphanie
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