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Jésus invite ses auditeurs à devenir ses disciples. A la différence des rabbins, il ne les accable pas sous le poids d'observances minutieuses : au lieu du joug du légalisme, il offre sa personne elle-même à notre imitation(Père Xavier Bugeme sj)

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs,

Paix !

 

Je vous envoie la méditation du mercredi de la 2ème semaine de l'Avent.

 

Lecture 40, 25-31

Ps 102

Mt 11, 28-30

 

Voilà une invitation que Jésus nous adresse, en ce temps de l'Avent. Ceux qui acceptent cette invitation n'ont plus qu'à aller vers lui.

 

Dans les passages qui précèdent ce passage, Jésus disait que le Père se révélait prioritairement aux "tout-petits", plutôt qu'aux sages et aux savants. Ceux qui peinent sous le fardeau, ce sont les pauvres, les humbles.

 

La miséricorde de Dieu n'est pas fade. Elle nous invite à nous engager à notre tour, dans cette même bonté qui est celle de Dieu. Il faut prendre le joug de Dieu, il faut s'atteler au même joug que lui, pour travailler avec lui...

 

Pour nourrir notre prière, je vous propose cette réflexion du Père Jacques Philippe (www.evangeli.net)

 

Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj).

 

Aujourd'hui, Jésus nous conduit au repos en Dieu. Dieu est certainement un Père exigeant, parce qu’Il nous aime et nous invite à tout lui donner, mais ce n’est pas un bourreau. Quand Il exige quelque chose de nous, c’est pour nous faire grandir dans son amour. L’unique commandement est d’aimer. On peut souffrir par amour, mais l’on peut aussi se réjouir et se reposer par amour…

 

La docilité à Dieu libère et agrandit le cœur. C’est pourquoi Jésus, qui nous invite à renoncer à nous-mêmes pour prendre notre croix et le suivre, nous dit: «Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger» (Mt 11,30). Même si, parfois, il nous coûte d’obéir à la volonté de Dieu, l’accomplir avec amour finit par nous remplir de joie: «Fais que je suive la trace de tes commandements, car en eux je me complais» (Sal 119,35).

 

J’aimerais raconter quelque chose. Parfois, après une journée plutôt épuisante, quand je vais me coucher, je perçois une légère sensation intérieure qui me dit: —Pourquoi n’entres-tu pas un moment dans la chapelle pour me tenir compagnie? Après quelques instants de surprise et de résistance, je finis par accepter et passer quelques moments avec Jésus. Après, je vais dormir en paix et très content, et le jour suivant je ne me réveille pas plus fatigué que de coutume.

 

Mais d’autres fois, c’est le contraire qui m’arrive. Devant un problème grave qui me préoccupe, je me dis: —Cette nuit, je prierai une heure dans la chapelle pour obtenir la solution. Et lorsque je me dirige vers cette chapelle, une voix me dit au fond du cœur: —Sais-tu? Tu me ferais bien plus plaisir si tu allais te coucher immédiatement et me faisais confiance; je m’occupe de ton problème. Et, me rappelant de mon heureuse condition de "serviteur inutile", je vais dormir en paix, abandonnant tout entre les mains du Seigneur…

 

Tout cela pour dire que la volonté de Dieu se trouve là où existe le plus grand amour, mais pas forcément la plus grande souffrance… Il y a plus d’amour à se reposer grâce à la confiance, qu’à s’angoisser à cause de l’inquiétude !

 

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj 

 

Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani

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