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Nous allons méditer une autre "annonciation", celle de la naissance de Jean-Baptiste. Cette annonce fait contraste avec l'annonce à Marie. Au lieu d'un village de Galilée, c'est le Temple de Jérusalem qui sert de cadre. Au lieu de l'humble foi de Marie, c'est l'incrédulité que rencontre le message divin. Au lieu d'une vierge, c'est une femme mariée et jusqu'ici stérile qui enfantera. Au lieu du Messie, c'est son précurseur qui est annoncé. S'il n'est pas conçu de l'Esprit, Jean sera néanmoins sanctifié par lui dès avant sa naissance.

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs,

Paix !

 

Voici la méditation pour ce samedi 19/12/2020.

 

Lecture Jg 13, 2-7.24-25a

Ps 70

Évangile Lc 1, 5-25

 

Nous allons méditer, aujourd'hui, une autre "annonciation", celle de la naissance de Jean-Baptiste. La vocation de Jean-Baptiste, lui qui "marchera devant Dieu", est préparée dans le cœur et la vie de ses parents, qui "vivent devant Dieu" 

 

La responsabilité des pères et des mères est toujours et déjà engagée dans la vocation particulière de leurs enfants. Dans leur manière de vivre, avant même la naissance et l'éducation de leurs enfants, se jouent d'autres vies.

 

Voilà pourquoi tous les parents du monde ont besoin que nous les portions dans nos prières. Qu'ils soient heureux de leurs enfants, qu'ils soient conscients de leur rôle éducatif, qui s'enracine avant tout dans leur mode de vie.

 

Pour nous accompagner dans la prière, inspirons-nous de cette réflexion de la Sœur Valérie Depériers (www.carmelsaintjoseph.com)

 

Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj).

 

Pourquoi Luc nous raconte-t-il l’histoire du couple Zacharie/Elisabeth ? L’Evangile de Luc commence au temple par un acte liturgique. Le prêtre, après avoir offert l’encens (v9) devait bénir la foule en prière (v10). Zacharie, muet, est dans l’incapacité d’achever la prière liturgique. Le temps est comme suspendu jusqu’à la venue du Grand Prêtre (He 9,11-14), le Christ, qui donne la bénédiction (Lc 24,50).

 

Des naissances miraculeuses, don de Dieu, il y en a plein dans l’Ancien Testament. Pourquoi en raconter une de plus ? Pour souligner que Dieu exauce la prière (v13), au temps voulu ; il libère de la honte (v25). Alors pourquoi Elisabeth se tient cachée cinq mois durant (v24) ? Le temps est comme suspendu. Le silence d’Elisabeth nous conduit à la méditation de Marie (Lc 2,19.51).

 

Luc crée le suspens. Nous sommes mis en attente de cet enfant annoncé, Jean, venant avec l’Esprit et la puissance d’Elie en mission de paix et de réconciliation (v17). Pourtant les premiers mots de Jean ne seront pas des plus paisibles (Lc 3,7). Le temps est comme suspendu, en attente du salut de Dieu (Lc 4,18-21).

 

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj 

 

Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

 

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