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Si le contact du corps du Christ guérit les malades, c'est que la foi de ceux-ci les met en contact spirituel avec Jésus et les livre à l'action vivifiante de son Ésprit. Le grand nombre de récits de miracles dans les évangiles ne pourrait pas s'expliquer, s'il n'y avait pas dans la vie de Jésus des évènements qui y correspondent. Un Jésus dépouillé de tout merveilleux n'est pas historique(Père Xavier Bugeme sj)

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs,
Paix !
 
Je vous envoie la méditation pour ce lundi de la 5ème semaine TO Impaire B.
 
Lecture Gn 1, 1-19
Ps 103
Évangile Mc 6, 53-56
 
La notoriété de Jésus se répand, au point que les gens n'hésitent pas à faire de kilomètres pour l'approcher, pour se faire guérir par lui. Ils mettent en lui une très grande confiance. 
 
Certes ils ne savent pas qui est véritablement Jésus. Ils ne viennent pas voir le Messie, le Fils de Dieu, mais l'homme aux grands "pouvoirs" qui peut les guérir et leur apporter la paix.
 
Nous faisons nous-mêmes souvent cela. Par exemple, ne cherchons-nous pas le "meilleur médecin" ? Et quand une personne ayant des dons particuliers, vient chez nous, n'allons-nous pas essayer de la voir ? En cela, nous sommes semblables aux gens de l'époque qui couraient après Jésus...
 
Cependant aujourd'hui, nous savons que Jésus est bien plus qu'un homme, il est le Fils de Dieu. Il est déjà celui qui peut tout en nous. Nous sommes-nous déjà interrogés sur ce que Jésus peut faire réellement en nous ?
 
Pour nourrir notre prière, je vous propose cette réflexion de Mr l'Abbé Joaquim MONROS i Guitart (www.evangeli.net).
Bonne méditation à toutes et à tous (Père Xavier Bugeme sj)
 
Aujourd'hui, nous contemplons la foi des habitants de cette région que Jésus a parcourue pour le salut des âmes. Le Seigneur est maître de notre âme et de notre corps, c'est pourquoi ils n'hésitaient pas à lui apporter les malades: «Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56). Nous avons de nos jours, comme cela a toujours été, des malades de corps et d'âme. Il faut que nous mettions à la disposition de nos parents, amis et connaissances tous les moyens possibles, humains et surhumains, pour les approcher du Seigneur. Nous pouvons le faire, tout d'abord, en priant pour eux, en demandant leur guérison spirituelle et corporelle. S'ils souffraient d'une maladie quelconque, nous n'hésiterions pas à nous renseigner pour savoir s'il existe un traitement adéquat, s'il y a des gens qui pourraient les soigner…
 
Lorsqu'il s'agit d'une "maladie" de l'âme (mais bien visible à l'extérieur) par exemple être un de nos enfants, frères, ou parents n'assistant pas à la messe le dimanche, il faut, en plus de prier pour eux, leur proposer un remède, en leur soumettant une pensée ou une orientation susceptible de les motiver, pensée que nous pourrions nous-mêmes trouver dans les enseignements catholiques (comme par exemple, la Lettre Apostolique de Jean-Paul II Le jour du Seigneur ou l'un des points du Catéchisme de l'église catholique).
 
Si le frère "malade" représente une autorité publique, autorisant ou maintenant, une loi injuste —comme peut l'être la dépénalisation de l'avortement— il ne faut pas hésiter, en plus de prier pour eux, à chercher l'opportunité de leur transmettre —oralement ou par écrit— notre témoignage de la vérité.
 
«Nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu» (Act 4,20). Nous avons tous besoin du Sauveur. Quand les gens ne s'approchent pas de Lui c'est parce qu'ils ne l'ont pas encore reconnu, peut-être parce que nous n'avons pas su le leur annoncer. Le fait est que dès qu'ils le reconnaissaient, «on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau» (Mc 6,56). Jésus les guérissait tous, d'autant plus quand certains «déposaient» (mettaient à la portée du Seigneur) ceux qui en avaient le plus besoin.
 
Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj
 
Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.
 
 
 
 
 

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