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Le Jugement dernier sera terrible moins par le fracas du tonnerre et les bouleversements de la terre que par le bilan que le Christ nous fera faire : sous son regard, que seront nos entreprises les plus grandioses si elles ont été vides d'amour ?

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs,
Paix !
 
Voici la méditation pour ce lundi de la 1ère semaine de carême.
 
Lecture Lv 19, 1-2.11-18
Ps 18
Évangile Mt 25, 31-46
 
Aimer ! C'est-à-dire "partager, visiter, accueillir, vêtir" : c'est des services concrets. Dès le début du Carême, l'Église nous propose l'essentiel, une des pages les plus importantes de tout l'évangile.
 
Au Jugement, nous ne serons pas jugés sur nos bonnes intentions, sur nos bons sentiments, mais sur ce que nous aurons fait concrètement pour nos frères les plus dans le besoin.
 
Il faut, de temps en temps, penser à cette fin. Nous y serons rendus, un jour. Et cela vient très vite. Alors, toutes les choses d'ici-bas prendront des proportions nouvelles.
 
Les juifs avaient une idée simpliste de la Fin des temps : ils pensaient que le Jugement de Dieu confondait tous les païens (les "nations").
 
Jésus, lui, a une vision universaliste du Salut. Tous les hommes, tous les païens, ont leur chance... Tous sont "devant lui".
 
Pour nourrir notre prière, je vous suggère ce texte du Pape François, proposé par Jardinier de Dieu. (www.jardinierdedieu.fr).
 
Bonne méditation à toutes et à tous. ( Père Xavier Bugeme sj ).
 
Les lectures bibliques de la liturgie de ce jour nous invitent à réfléchir sur l’intelligence de la loi de Dieu. C'est la loi de l'amour, comme Dieu recommande dans le livre Lévitique (1ère lecture de la messe de ce lundi) : Je suis le Seigneur, tu aimeras ton prochain comme toi même. Comment vivre l’amour de Dieu : foi en Jésus et amour envers les frères ?
Lisons attentivement le passage de catéchèse du pape François, 24 avril 2013
 
Un mot sur le passage du jugement dernier, qui décrit la seconde venue du Seigneur, lorsqu’il jugera tous les êtres humains, les vivants et les morts (cf. Mt 25, 31-46). L’image utilisée par l’évangéliste est celle du berger qui sépare les brebis des boucs. Ceux qui ont agi selon la volonté de Dieu, en secourant leur prochain qui avait faim, qui avait soif, qui était étranger, nu, malade, en prison, seront mis à droite – j’ai dit « étranger » : je pense à tous ces étrangers qui sont ici, dans le diocèse de Rome ; que faisons-nous pour eux ? – ; mais ceux qui n’ont pas secouru leur prochain iront à gauche. 
 
Cette parabole nous dit que nous serons jugés par Dieu sur la charité, sur la manière dont nous aurons aimé nos frères, en particulier les plus faibles et les plus démunis. Bien sûr, nous devons toujours bien garder à l’esprit que nous sommes justifiés, nous sommes sauvés par grâce, par un acte d’amour gratuit de Dieu qui nous précède toujours ; seuls, nous ne pouvons rien faire. La foi est avant tout un don que nous avons reçu. Mais pour porter du fruit, la grâce de Dieu exige toujours que nous nous ouvrions à lui, elle nécessite notre réponse libre et concrète. Le Christ vient nous apporter la miséricorde de Dieu qui sauve. Ce qui nous est demandé, c’est de nous confier en lui, de correspondre au don de son amour par une vie bonne, faite d’actions animées par la foi et par l’amour.
 
Chers frères et sœurs, regarder le jugement dernier ne doit jamais nous faire peur ; cela doit plutôt nous pousser à mieux vivre le présent. Dans sa miséricorde et sa patience, Dieu nous offre ce temps afin que nous apprenions chaque jour à le reconnaître dans les pauvres et dans les petits, que nous nous attachions à faire le bien et que nous soyons vigilants dans la prière et dans l’amour. Que le Seigneur, à la fin de notre existence et de l’histoire, puisse nous reconnaître comme des serviteurs bons et fidèles. Merci !
 
Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj 
 
Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

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