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Voilà bien des signes par lesquels les hommes peuvent avoir la vie sauve. Dieu lui-même pose sur le chemin de notre vie, des signes de salut. A nous de savoir les discerner

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs,
Paix !
 
Voici la méditation pour ce mardi de la 5ème semaine de carême.
 
Lecture Nb 21, 4b-9
Ps 101
Évangile Jn 8, 21-30
 
Le monde dont Jésus parle est celui dont l'homme a faussé les rouages par son péché. En fait, le monde est bon, c'est Dieu qui l'a créé et "il vit que tout cela était très bon". Mais il devient un monde mauvais, quand il devient un monde sans référence à Dieu. 
 
Jésus n'est pas de ce monde là. Jésus est sans péché. Il est le Saint, l'Homme parfait. Il ressemble parfaitement à ce que Dieu a voulu créer. Il est Dieu. C'est ce qu'il
révèle lorsqu'il dit  "JE SUIS". C'est le nom que Dieu s'est donné, au buisson ardent du Sinaï. 
 
Aucun auditeur de Jésus ne pouvait se faire d'illusion. Jésus osait s'appliquer à lui-même ce mot ineffable que les juifs de son temps n'osaient même pas prononcer tellement il leur paraissait impossible à dire.
 
Les contemporains de Jésus son en train de penser à sa mort : "va-t-il donc se tuer ?", viennent-ils de dire. Et lui leur répond : "Je suis celui qui existe", celui qui dure, au-delà de tous les aléas du temps, je suis l'Éternel
 Je suis la vie-sans-mort. Prérogative divine ! Tel est le mystère profond de la personne de Jésus. Et ce depuis le commencement...
 
Pour nous accompagner dans notre prière, je vous suggère cette réflexion du Père Jean-Marie Petitclerc. (www.rcf.fr).
 
Bonne méditation à toutes et à tous. ( Père Xavier Bugeme sj)
 
Il m’est arrivé bien souvent, dans la pratique de mon métier d’éducateur spécialisé, d’être totalement décontenancé par le comportement d’un adolescent et tout à fait perplexe face aux explications embrouillées qu’il tente de m’apporter. Alors surgit dans ma tête cette question : « Mais qui est-il vraiment ce jeune, que j’ai tant de mal à saisir ? »
« Et toi, qui es-tu ? » Telle est la question posée à Jésus par ces scribes et pharisiens qui avaient assisté, complètement ébahis, à l’épisode de la rencontre avec la femme adultère racontée par saint Jean au début de ce chapitre 8 de son Évangile.
 
La réponse « Moi, je suis » leur paraît non seulement incompréhensible, mais aussi inacceptable. Voici que Jésus se définit comme Yahvé le faisait dans le buisson ardent, lorsqu’il répondait à l’interpellation de Moise.
 
Or, telle est la clé de compréhension des paroles du Christ. On ne peut le saisir que si on le place dans le rapport qu’il entretient avec le Père. On ne peut le saisir que si on l’appréhende comme « Fils ».
 
« Ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est avec moi. »
 Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
            
Cette question continue d’être posée ce matin à chacune, chacun d’entre nous. Croyez-vous vraiment que cet homme Jésus est le Fils de Dieu ? Serais-je alors capable de répondre : « Oui, Seigneur, je crois, mais je t’en prie, augmente en moi la foi ! »
 
Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj 
 
Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

 

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