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Le Royaume de Dieu n'est pas une affaire de plus ou de moins, il ne s'acquiert pas au prix d'une instruction supplémentaire ou d'une observation plus scrupuleuse des préceptes,il exige une renaissance

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix ! 

Voici la méditation pour ce lundi de la 2ème semaine de Pâques. 

Lecture Ac 4, 23-31

Ps 2

Évangile Jn 3, 1-8 

Pendant six semaines, nous allons faire une lecture presque continue de l'évangile selon saint Jean.

Le temps pascal est un temps de plénitude : la résurrection de Jésus a révélé son "être profond"... son mystère divin. 

Il était assez naturel de placer à ce moment de l'année l'évangile qui a été le plus loin dans la contemplation de la "Personne" de Jésus.  

Le thème fondamental de saint Jean pourrait s'exprimer ainsi : Le Fils unique de Dieu s'est incarné et a été donné par le Père au monde afin de révéler et de communiquer aux hommes les richesses mystérieuse de la vie divine. 

Pour nourrir notre prière, je vous propose cette réflexion du Père Jean-Luc Fabre sj (www.jardinierdedieu.fr)  Bonne méditation à toutes et à tous.

(Père Xavier Bugeme sj)  La parole de Dieu dans les Evangiles est surprenante.

Nous croyons que nous est racontée l’histoire de Jésus avec ses premiers disciples, avec ceux qui l’ont suivi, ceux qui se sont opposés à lui… Et soudain, nous voyons sans cesse le reflet de ce grand mystère du passage par la mort et la résurrection du Seigneur… Sans cesse nous voyons que cette parole n’a de cesse de nous appeler autrement.

Il n’y a rien que nous ne puissions saisir, sans nous laisser faire, comme engendre, comme renaître d’en haut… Il en est bien ainsi avec cette rencontre entre Jésus et Nicodème. 

« Il vint trouver Jésus pendant la nuit » Nicodème laisse la situation lui parler. Il en formule bien la conséquence : Jésus vient de Dieu. Nicodème est dans une attitude profonde d’ouverture parce qu’il a une idée profonde du mystère de Dieu, imprégnée d’un profond respect.

Ce chemin est un chemin personnel, secret, il vient à Jésus de nuit…Il y vient avec ce qui l’a construit, son rapport au savoir, sa capacité de déduction, en Jésus c’est un maître qui enseigne…  « À moins de naître d’en haut » Jésus répond à Nicodème fermement et clairement.

Il va droit au but. Il l’ouvre à un autre champ… Il indique le cap, il s’agit ni plus ni moins que de naître d’en haut. Mais naître n’est-ce pas d’abord et avant tout quelque chose qui s’impose à nous, et nous donne d’entrer dans une nouvelle vie, indépendamment de qui nous sommes… Naître est sans savoir.

Ce propos indique un cap, mais nous rend absolument incapable d’y trouver des moyens pour y contribuer. Nous avons à recevoir ce qui nous sera donné… 

« Le vent souffle où il veut » Le chemin n’est pas de lui-même tracé, une seule indication est donnée par Jésus à Nicodème, continuer à écouter le vent, et à le suivre, sans vouloir savoir d’où il vient et où il va, continuer comme il l’a dit, à recevoir ce qui est donné, un nouveau désert, une nouvelle manne, une nouvelle Pâque… 

Le temps de la Résurrection est celui de la radicale nouveauté, ce passage de la nuit au jour, celui de la nouvelle naissance, que le Seigneur nous vienne en aide pour cheminer, seulement cheminer… 

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj  Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani à Kisangani.

 

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