L'homme à l'esprit rebelle craint toujours le changement. Il ne se sent en sécurité que dans le statu quo, et la nouveauté lui inspire une peur presque morbide. Pour lui, la pire souffrance est celle d'une idée neuve

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix ! 

Voici la méditation pour ce mardi de la 2ème semaine de Pâques.  

Lecture Ac 4, 32-37

Ps 92

Jn 3, 7-15 

Saint Jean, plus que les autres évangélistes, a noté les controverses, les questions que posaient les interlocuteurs à Jésus.

Plus que des grands discours, Jésus faisait des dialogues. Ici, il faut imaginer Nicodème face à Jésus. C'est une conversation. 

Même le plus grand des "maîtres" ne peut pas comprendre de par lui-même Jésus. Toute la science d'Israël est incapable de "savoir" ce que Jésus révèle.

La connaissance de l'Esprit de Dieu est impossible à l'homme, même le plus intelligent. Nicodème, "maître en Israël" est invité à se faire tout petit... il doit renoncer à toute suffisance.  

Seul Jésus a l'expérience immédiate des choses de Dieu : il parle de ce qu'il connaît, il dit ce qu'il a vu ! C'est cela la Foi : c'est voir avec les yeux de Jésus.

C'est se laisser introduire par Lui dans son domaine divin.

La plus humble vieille femme qui a donné sa vie à Jésus et qui croit en Lui en sait plus long, sur Dieu, que le plus savant des théologiens et des philosophes. 

Dès le début, l'évangile selon saint Jean est dramatique. Il note l'incrédulité. Il souligne les réactions des hommes face aux affirmations de Jésus. Et cela est toujours vrai aujourd'hui : il faut prendre parti pour ou contre Jésus. Ce n'est pas un drame du passé. Les contemporains de Jésus représentaient les hommes de tous les temps.

Pour nous accompagner dans notre prière, je vous suggère cette réflexion du Père Jean-Luc Fabre (www.jardinierdedieu.fr)  Bonne méditation à toutes et à tous.(Père Xavier Bugeme sj)